Port-au-Prince, mardi 27 décembre 2016 (rezonodwes.com).- S’il est un groupe de personnes à se réjouir de l’absence des représentants des 3 partis contestataires au CTV, c’est bien les adeptes du parti PHTK/Tèt Kalé et alliés qui ont joué pieds et mains pour ne pas en arriver là.
Il se trouve en effet que depuis le 22 décembre, le vent s`est nettement tourné à leur avantage, et est en passe de les aider à conserver « intacte », la note de plus de 55% d’un examen qu`ils ne souhaitent en aucun cas réviser.
La plate-forme Pitit Dessalines, de son côté n’a pas attendu 24 heures pour emboîter le pas à la formation politique Lapeh. Toute poursuite du processus de vérification en l`absence des représentants de Jean-Charles Moise est nulle et non avenue, a indiqué une note publiée tôt, mardi matin par le Cabinet Fanfan, défenseur des intérêts de l`ancien sénateur au BCEN.
Le BCEN, contre vents et marées, met pourtant les bouchées doubles afin de donner coûte que coûte un président à Haïti, à la date du 29 décembre prochain, selon le vœu nourri du secteur des affaires et promet de finir avec la vérification des procès-verbaux, au plus tard, ce mardi.
En entamant aujourd’hui le tirage au sort des PVs du Sud, Sud`Est et Nippes, aux fins de vérification, en dépit des critiques ouvertes de RNDDH assimilant cette vérification en solo à « un véritable théâtre », la bande à Josette Dorcély, les yeux bandés rappelle la tristement célèbre « troupe de Opont et son élection au candidat unique ».
Une date du 24 janvier 2016 que de vrais démocrates haïtiens en ont encore en mémoire.
Reste maintenant à savoir si les cris répétés des demandes de « reprise de l’opération de vérification » du processus, atteindront Josette Dorcély qui avait envoyé un signal nuancé le 28 novembre, en refusant d’apposer sa signature au bas des préliminaires.
Définitivement, qui devrait-on croire dans ce pays, s’interrogent des internautes qui opinent sur la situation politique du pays avec des solutions cosmétiques apportées pour pallier les crises.
cba