OEA-Journée internationale de la lutte contre la corruption : le Venezuela indexé dans la « Déclaration du Secrétaire général »

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Voir graphique de Transparency International sur les scores obtenus par Haïti (18/100) et Venezuela (16/100) en 2019 en terme d’indice de perception de corruption.

Pour Luis Almago, l’Haïti corrompu de Jovenel Moise qui est venu tout de suite derrière le Venezuela, dans le rapport d’indice de corruption établi par Transparency International, est un bon élève de la classe. Etonnant hein ! Lorsqu’on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage?

« Lorsque l’impunité est la norme, les dictateurs ne craignent pas les poursuites« , Luis Almagro.

Les Haïtiens espèrent que c’est également valable pour l’apprenti-dictateur haitien soutenu aveuglément par l’OEA dans toutes ses dérives et violations de la Constitution et des lois de la République. Jovenel Moise pose des actions, aux yeux des citoyens encore pires que Nicolas Maduro, la bête noire de l’OEA. Les décrets du 26 novembre sont astucieux et révoltants…

Que pense bien M. Almagro du CEP-Dermalog ? Jovenel Moise a-t-il le droit d’amender la Constitution en dehors d’un Parlement ? Quelle lecture Luis Almagro a-t-il faite de l’assassinat du bâtonnier Dorval ? Pourquoi le procès Petro Caribe se heurte-il à une forte résistance ? Que dit Luis Almagro de l’article 134-de de la Constitution d’Haïti ? Que pense Almagro de A N I ?

Mercredi 9 décembre 2020 ((rezonodwes.com))–

« Déclaration du Secrétaire général de l’OEA ».

Aujourd’hui, nous commémorons une autre Journée internationale de lutte contre la corruption. COVID-19 et les défis qu’elle pose à nos pays et à nos populations rendent la lutte contre le détournement de biens et de services publics encore plus pertinente. La pandémie a également rendu nécessaire l’adoption par les États de mesures urgentes pour l’atténuer. Cela a conduit à un lourd investissement dans les ressources publiques qui doit être mis en œuvre avec honnêteté, transparence et efficacité, d’autant plus que la santé et la survie même des citoyens sont en jeu.

La corruption continue d’être l’un des pires maux qui affligent nos sociétés, car elle prive non seulement les citoyens de ressources qui leur appartiennent légitimement, mais sape également la confiance de ces mêmes citoyens dans leurs institutions et leurs démocraties.

Les effets dévastateurs de la corruption sont malheureusement très visibles aujourd’hui dans notre hémisphère. Personne n’est à l’abri de la corruption, mais nous sommes tous responsables de veiller à ce qu’elle soit sévèrement poursuivie et punie. À cet égard, l’impunité est le meilleur ami de la corruption. Le meilleur exemple en est malheureusement le Venezuela, un pays aux ressources et aux richesses énormes, dont une grande partie de la population est appauvrie. Souffrant de malnutrition et de maladies autrefois contrôlées, cette population est tenue en otage par des dictateurs qui ont coopté les institutions, les biens et les services de l’État pour leur propre bénéfice. Lorsque l’impunité est la norme, les dictateurs ne craignent pas les poursuites.

En ce moment, le travail de fond que l’OEA et ses États membres ont effectué dans le cadre du mécanisme de suivi de la Convention interaméricaine contre la corruption (MESICIC) prend une plus grande importance. Il est nécessaire que nos États disposent de cadres juridiques solides sur les questions couvertes par la Convention, telles que les marchés publics et la prévention des conflits d’intérêts, afin d’éviter le détournement des ressources publiques par les auteurs de la corruption.

À cet égard, le travail du MESICIC n’a pas cessé pendant la pandémie. Aux 94 systèmes de recrutement des fonctionnaires et aux 37 systèmes de passation des marchés publics de biens et de services analysés lors du dernier cycle d’examen, s’ajoutent plusieurs autres questions clés qui seront évaluées lors du cycle qui a débuté cette année.

Il s’agira notamment de la levée du secret bancaire dans les cas de corruption, de l’extradition des auteurs de corruption, de la criminalisation de l’enrichissement illicite, de la sanction de la corruption transnationale et de la responsabilité des entreprises dans la prévention et la détection des actes de corruption.

En outre, lors des visites sur place effectuées par le MESICIC lors de son dernier cycle d’examen, outre les entretiens avec 784 fonctionnaires de 258 agences et/ou entités publiques, il a également rencontré des représentants de 47 organisations de la société civile, 41 organisations du secteur privé, 28 associations professionnelles et 11 universitaires et chercheurs.

Le MESICIC continue de se consolider en tant que forum de coopération hémisphérique contre la corruption, un espace permettant aux États membres de continuer à échanger les meilleures pratiques, en leur fournissant de nouveaux outils de lutte contre la corruption, tels qu’une loi type pour la prévention des conflits d’intérêts, et un ensemble d’indicateurs permettant de déterminer objectivement les résultats des enquêtes, des poursuites et des sanctions pénales des actes de corruption. Ces indicateurs fourniront aux pays des alertes précoces sur les mesures à adopter, afin de prévenir l’impunité des auteurs d’actes de corruption.

À l’occasion de cette commémoration, guidés par notre Convention contre la corruption et la conviction que moins de corruption signifie plus de droits pour plus de personnes, nous réaffirmons notre engagement à aider les États dans la lutte contre la corruption. Tolérance zéro pour la corruption.

Luis Almagro

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