14 novembre 2025
L’appétit de l’argent chez le PHTK et le mépris de l’économie paysanne. Etude de cas
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L’appétit de l’argent chez le PHTK et le mépris de l’économie paysanne. Etude de cas

par Agronome Michel William

Samedi 24 décembre 2016 (rezonodwes.com).- Dans les montagnes humides,la pression sur la terre agricole est très élevée, jusqu’à 800 personnes à l’has. En général les maraîchers font un gros effort pour travailler 1/8 d’has ou 1250 m2. Notez que le maraîcher est un producteur saisonnier qui dépend de la pluie et d’un paquet technique garanti pour pouvoir survivre de son métier.




En bonne saison le pourcentage de réussite avoisine les 70-80%.

S’il arrive de semer un plan dont le pouvoir germinatif est périmé, il perd tout l’argent de la plantation. Si pour disséminer les risques il conduit trois plantations ça et là pour la saison avec les mêmes semences, il court le risque de perdre tous ses avoirs pour l’année.En 2013-2014-2015, la sécheresse avait augmenté les malheurs du petit maraîcher. Le petit planteur gémit sous le poids de ces désordres qui ne sont pas pourtant de la fatalité agricole

Ce genre de problème n’intéresse pas le PHTK qui à chaque élection cherche à quérir le vote de ces derniers au prix de promesses les plus lunaires pour n’en respecter aucune une fois au pouvoir..Sous le règne de Laurent Lamothe, le pouvoir Martelly ne se soucia pas de rendre aux agriculteurs les services dont ils ont besoin pour vivre de leurs jardins. Idem pour la continuité avec K-PLIM.




Au contraire, l’argent destiné au secteur agricole a été séparé au niveau du cabinet privé du président de la république, de la primature ou au niveau des parlementaires de PHTK dans des projets agricoles bidons qui ont été exécutés partiellement ou pas du tout sur le terrain.C’est les cas de l’irrigation de la vallée de l’Artibonite. Ceci a été le cas des projets de reforestation de la plupart des bassins versants.Ceci a été le cas pour la réalisation des fameuses organisations des « gouvèman la kay » ou chaque ministère était obligé de contribuer à hauteur de 500.000 gdes pour chacun de ces événements.

Ceci a été le cas pour la création de pseudo ministères à la primature chargés de dévier une partie des prévisions budgétaires agricoles dans des activités de propagandes qui nuisaient à la création d’institutions de services pour satisfaire de façon pérenne les besoins en intrants des producteurs agricoles.Les ministres PHTK de l’agriculture et les pseudo ministres de la primature chargés de je ne sais quoi, ont accepté tout de l’international ,parce que au niveau des ressources internes il n’y avait aucune disponibilité pour donner le plus petit service permanent aux agriculteurs.

Là ou le bas a blessé le plus a été dans l’approvisionnement des producteurs en engrais.Si dans son huitième d’has de jardin, le maraîcher attendait d’appliquer 4 sacs d’engrais à neuf cent gourdes le sac,au niveau de  l’approvisionnement le PHTK a laissé le monopole de l’engrais à une firme qui venait à créer de la rareté en faisant passer le sac à 2.250 gdes, l’unité. Faites la différence vous mêmes entre 2250 gdes et 900 gourdes pour voir le surplus payé par le petit maraîcher, pour espérer le même rendement et parfois moindre, à cause de l’application avec retard de l’engrais du à son prix démesurément élevé.

Des commandes d’engrais en sous main sont placées et payées à la firme alorsque aucune livraison n’a été faite.Ces impairs restés impayés pendant 6 à 8 mois ont amené la ou les firmes d’importation à renvoyer indéfiniment les commandes pro étatiques et à commander leus propres stocks vendus à 1500-1750 gdes le sac en dehors du prix fixé par l’état.

De telles politiques publiques découragent la production du riz, la production des légumes.d’igname ,du haricot etc…..Le régime du PHTK, mis au courant de tous ces éléments de blocage n’a jamais pris la moindre initiative pour remédier à la dimension de ces maux.




Quand dans une campagne électorale, je n’ai pas entendu aucun des compétiteurs dénoncer cet état de choses et que je vois le PHTK se préparer à retourner aux affaires dans les mêmes conditions qui ont pré-éxisté sous Michel Martelly, vous pensez que cela m’arrange la vie et que c’est avec le cœur content que je vois venir tout ce qui annonce un tsunami dans le secteur agricole.

J’ai fait exprès d’écrire tout cela afin que nul ne dise qu’il n’a pas été mis au courant du mal PHTKiste 2011-2016 dans le secteur agricole.

Joyeux Noel à tous 24 décembre 2016

Agr. Michel William

2 Comments

  • stephan 24 décembre 2016

    se vreman grave pou jan mesye dam PHTK gaspiye/volo lajan pep la. Neg sa yo gaspiye ak yon mechanste sans parey. pep nan mize, pendan yap change gwo mak machine chak semaine; pep ap soufwi, pendan yap voyage nan avyon prive ak des dizaines moun; pep ap pase mize, pendan neg sa yo ap fete anivese yo nan gwo batiman sou lanme. Mesye, pran pitye pou pep sa’a ki vote nou. lajan anpil gwo pwojet disparet: lajan wout Tomasik/Hinche, lajan aiport Podepaix. C’est une honte pour ces gens sans konsyans. jeune nou ak kouri kite pays al pase mize, subi vyol nan lot pays pi pa vreman pibon pase lakay nou; sa pa Di neg pouvwa PHTK yo anyen

  • Joe Unelus 26 décembre 2016

    Every town in Haiti needs an Agronomist to work with the peasants, farmers in their communes to teach them how to fertilize the land before they sow, before planting. Farmers should irrigate the lands before planting. They need fertilizers, they need electric machine to wow the land faster. The farmers need veterinarian to vaccinate the cow, goats porks, chicken, etc. Farmers should have one meeting every month with their regional agronome to learn about planting, new tips for planting for an abundant harvest.

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