« MARTINE ET JOVENEL MOÏSE: UN COUPLE AUTHENTIQUE AU PALAIS NATIONAL »
Par Me Maurice CELESTIN-NOEL
Samedi 18 décembre 2016 (rezonodwes.com).- Après des mois tumultueux, orageux même, sur fond d’incertitude, les jeux sont enfin faits. Le moment tant attendu est arrivé. Un nouveau Président va prendre en main les rênes du pouvoir aux fins, nous l’espérons bien, de donner une nouvelle orientation aux destinés d’Haiti.
Le candidat MOISE, l’un des moins connus de la pléthore des cinquantaines de prétendants ambitionnant le fauteuil présidentiel, après tant de tractations et de péripéties, est élu Premier citoyen de la République sur un score écrasant mettant en échec tous les « grands noms » qui se croyaient ou se disaient populaires. Victoire spectaculaire qui met fin à bien des mythes. Qui abime les nerfs des supers leaders cherchant en vain à redorer leur blason.
Alors que haut et fort on soutenait que le petit inconnu Jovenel Moïse n’était tout simplement que le dindon de la grande farce de Michel MARTELLY se servant de lui comme chair à canon au profit de quelqu’un d’autre, l’humble paysan du Nord, s’est révélé, à l’étonnement général, un homme lucide, calme, d’une intelligence malléable, perméable, perfectible, capable de partager et de mettre à contribution les réflexions de ses conseillers. Un esprit vif, serein, doté du pouvoir de tenir un « discours rectiligne » jamais pris à défaut. C’est ce qui explique pourquoi il devait gagner la confiance des gens des différents secteurs de la vie nationale et rencontrer l’agrément de la grande majorité du pays longtemps en quête de changement. Une classe d’hommes et de femmes fatigués d’entendre les propos creux et souvent mensongers des trompeurs utilisant la ruse aux fins de réaliser leur rêve de devenir riches pour pouvoir se frotter aux représentants d’une certaine élite dite supérieure. Son « discours neuf » et bien articulé aura même l’effet d’apaiser les appréhensions de nombreux « antimartellistes ». La grande majorité nationale a vu dans ce fils authentique, un des siens. Un dirigeant et une compagne qui leur ressemblent. Elle semble avoir l’assurance qu’avec ce fils sorti des entrailles du peuple, ce gratin du pays profond, elle ne va pas subir la trahison lavalassienne. Au contraire, pour elle, l’espoir renaît.
Le peuple haïtien, s’est fait une raison: Il a voté pour élire un homme qu’il croit capable de réaliser la réconciliation nationale devant conduire à l’union de toutes les haïtiennes et de tous les haïtiens, et, de concrétiser le rêve tant cher à Me Jean Henri CEANTqui se voulait toujours un rassembleur. Qui espérait voir tous les fils et toutes les filles du pays réunis sur le grand chantier de la construction de l’édifice national bien implanté sur la terre des aïeux déboisée, déshydratée, avilie et reléguée à l’arrière plan dans le concert des nations.
Le peuple haïtien demeure persuadé que le nouveau Président, haïtien dans toute l’acception du terme, ne le décevra pas . Il n’oubliera pas ses origines. Certainement qu’il déploiera tous ses efforts pour défendre les intérêts de ces pauvres qui s’identifient à lui, à son épouse et à ses enfants. Cette masse populaire jointe à la classe des affaires qui ont fait confiance à son discours et qui ont voté pour lui attendent beaucoup en retour. Pour eux, c’est enfin lui l’homme de la dernière chance capable de tourner son regard vers eux et en direction du port ensoleillé de la nouvelle Haiti. En fait, si lui, Jovenel MOISE, n’est pas en mesure de se porter au secours des siens, qui d’autre le fera à sa place ?
L’espoir est en lui. Son discours est fascinant et rassurant. Tous les survivants DEJOISTES, tous les Duvaliéristes déçus, vivant avec le regret de n’avoir pas voté Louis DEJOIE, de n’avoir pas opté pour la « politique de la terre, la seule, la vraie » attendent avec impatience la réalisation du rêve de l’agronome que le nouveau Président promet de mettre à profit pour le bien être de la nation haïtienne toute entière qui doit se relever et sortir de sa honteuse misère. Grâce à sa « politique de la terre », il sauvera les espaces arables et nos montagnes par le reboisement. La régénération des terres permettra aux parents d’offrir de la nourriture et le pain de l’instruction à leurs enfants qui n’iront plus en domesticité mais vivront au sein du cadre familial loin des travaux forcés. Grâce aussi à son attachement au développement rural, à coup sûr, nos frères et sœurs campagnards auront goûté au mieux être, signe évident de progrès social.
Pour avoir toujours vécu en grand inconnu, « homme neuf », le nouveau Président n’a pratiquement pas d’ennemis. Il est un citoyen sans histoire arrivant au pouvoir avec une enviable virginité politique. Un rude travailleur manuel et intellectuel capable de réunir autour de lui des femmes et des hommes intègres ayant les connaissances, les compétences et l’habileté requises pour faire bien fonctionner la machine administrative du pays. Ses proches rapportent qu’il n’est pas un hermétique. Il est toujours à l’écoute des autres. Un vrai pêcheur de bonnes idées. Il est excellent dans la synthèse des données. Un homme ouvert qui probablement exploitera, à bon escient, les bonnes stratégies de développement de ses compétiteurs électoraux. Son cri sera celui du ralliement. Une invitation lancée à tous les enfants d’Haiti, qui doivent venir au chevet de leur mère malade, agonisante. Un ordre pour un nouveau départ, une équipée, une mission salvatrice auprès de nos sœurs et frères de l’arrière pays oubliés, abandonnés sans électricité, sans eau, sans nourriture, sans abris, sans soins de santé, sans instruction… Livrés sans moyen de défense, exposés à la mort aux moindres intempéries.
Jovenel MOÏSE, un vrai « levantin » réveillé en sursaut par les rayons ardents du soleil levant de la politique qui lui était jusque là étrangère, un néophyte de la dernière pluie qui s’est abattue sur le pays et qui dans sa furie torrentielle a emporté une cinquantaine de naufragés souffrant, pour la plupart, de « présidentite sévère » pour les déposer sur le champ de bataille électorale. Et, Jovenel MOÏSE, en bon stratège, menant campagne sans relâche sur tous les fronts, à la manière de Robert BRUCE, est sorti vainqueur de cette lutte sans merci qui porte les éternels mauvais perdants à maugréer, à pleurnicher, jusqu’à inciter les exploités, les « miséreux, les monnayables du béton » à la violence.
LES JEUX SONT FAITS EN DÉPIT DE TOUT
LE MEILLEUR A GAGNÉ
Un couple authentique sera bientôt au palais national.
Un président, Jovenel MOÏSE et une Première Dame, Martine MOÏSE seront, dans peu de jours, au service du peuple haïtien.
Ces pauvres gens nés, semble-t-il pour souffrir, seront-ils, une fois de plus, voués à la traîtrise post 86 et lavalassienne?
Nous souhaitons ardemment que le Président Jovenel MOÏSE réussisse avec brio là où François DUVALIER et Jean Bertrand ARISTIDE, deux fils du peuple, ont échoué. Qu’il fasse en sorte que « l’idéal estimiste » soit repris, corrigé et augmenté pour le bonheur de tous les haïtiens et de toutes les haïtiennes.
Que Dieu bénisse HAÏTI
Me Maurice CELESTIN-NOEL
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