Personne n’a le droit de manifester, même contre des actes de kidnapping, interdit le pouvoir Tèt Kale !

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Quand la nation se couvre d’un rouge sang, un rideau de fer se referme tout doucement sur l’instauration d’un état de droit.

une minute de réflexion

Samedi 28 novembre 2020 ((rezonodwes.com))–La présence de médecins dans les rues, traduit que le pays est réellement malade et que la justice est à genoux, comme a laissé entrevoir la récente grève des parquetiers.

Sans s’en rendre compte, la jeune institution policière politisée, domestiquée, avilie et à la solde de Jovenel Moise, un inculpé de blanchiment d’avoirs, est en train de l’affaiblir de jour en jour en faisant découvrir ses machinations et ses artifices allant jusqu’à interdire toute série de manifestations, même celles-là à caractère social. Point n’est besoin de chercher midi à quatorze heures, pour trouver la raison pour laquelle le pouvoir ne tolère plus des rassemblements populaires. Il est absolument essentiel de dissiper autant que faire se peut moins d’inquiétudes, de préoccupations avec des rues calmes, c’est autant d’un semblant d’un regain de la situation que détiendrait l’apprenti-dictateur pour parvenir à la réalisation de ses élections-bidon avec des « élus » choisis.

L’heure est grave et que le cardinal Chibly Langlois devrait également être à même de comprendre l’installation d’une dictature se faufilant à l’horizon avec une police servant de bras armé au pouvoir. Tout dialogue avec Jovenel Moise est une vraie perte de temps à moins que Langlois souhaite ouvertement apporter sa contribution à la pérennisation du régime PHTK. Au regard des déclarations des évêques d’Haïti, on note beaucoup d’incohérence dans la manière dont le cardinal viendra se servir d’intermédiaire.

La PNH, sur ordre du DG de facto Léon Charles, ex-diplomate Tèt Kale, a démontré clairement samedi, une fois de plus, sa volonté de lutter au côté du Palais national, pour repousser toute tentative d’un départ imminent de Jovenel Moise, avant la date de la fin de son mandat, le 7 février 2021, quoique celui-ci continue de prétendre le contraire. Dommage que la solidarité, l’harmonie, l’union, pour finir par forger une nation solidaire et fraternelle reste au stade théorique d’un vœu pieux, sinon le corps des médecins devait immédiatement rendre l’appareil à la police qui en a le plus grand besoin d’eux.

Avec cette dispersion brutale de la manif des médecins par la police, pour exiger la libération de l’un des leurs, Jovenel Moise aurait intérêt à bien négocier avec « ses » gangs fédérés pour relaxer Dr. Hans David Télémaque, si l’on se rappelle des dernières déclarations de Ti Lapli, à savoir qu’ « il s’est bien obligé de se lancer dans les actes de kidnapping vu qu’ils ne sont plus rémunérés par le Palais National et ceci depuis juillet« .

Quand la nation se couvre d’un rouge sang, un rideau de fer se referme tout doucement sur la démocratie et le 7 février 2021, les pages sombres de l’histoire pourraient se rouvrir, si rien n’est fait aujourd’hui, car Jovenel Moise représente un véritable danger pour Haïti.

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