Montréal, vendredi 16 décembre 2016 (rezonodwes.com).- Six boutiques « Canabis Culture » ont lancé leurs opérations, hier jeudi, dans la métropole québécoise avec comme objectif de vendre de la marijuana sans carte de membre ni ordonnance médicale à tout client âgé de 19 ans et plus.
Deux autres commerces du même genre promettent d`ouvrir leurs portes entre vendredi et lundi, toujours sous la houlette de Marc Emery, « le prince du pot » et sa femme, deux militants pro-marijuana originaires de la ville de Vancouver.
Mais, le hic, c`est que la vente libre de la marijuana n`est pas encore légalisée malgré les efforts du nouveau premier ministre fédéral Justin Trudeau dont l`administration prépare un projet de loi pour le printemps prochain.
Un casse-tête de plus pour le premier ministre régional, Philippe Couillard et le coloré maire de Montréal, Denis Coderre qui se retrouvent pris entre l`impatience des commerçants et des clients et la lenteur bureaucratique.
Sur Twitter le maire Coderre indique qu`il va utiliser les « outils administratifs » pour s`assurer du respect de la loi, précisant que ces activités sont illégales. Même son de cloche du côté du dirigeant québécois qui estiment que si ces boutiques «sont illégales, elles doivent être sanctionnées». Ce dernier, par contre, a temporisé en rappelant «qu’on est à l’orée de la légalisation de ce produit au Canada».
Les autorités vont-elle fermer les yeux sur ces activités illégales, mais en passe d`être légalisées ou va-t-on assister à un bras de fer entre les responsables étatiques et les militants pro-marijuana?
«Quiconque fait appliquer cette loi odieuse est en fait une personne odieuse — et j’inclus les politiciens, les élus, les autorités policières et tous ceux qui croient que nous devrions être arrêtés», a tancé vertement Mme Emery, co-propriétaire de la marque « Canabis Culture ».
