L’apprenti-dictateur haitien, Jovenel Moise, chercherait à rééditer l’exploit de 1917 de l’ancien président pope twèl Sudre Dartiguenave dont le nom jeté dans les poubelles de l’histoire, est synonyme de traître à la patrie.
Jovenel Moise s’est contredit samedi matin en disant le contraire de ce qu’il a dit vendredi soir…
Lundi 26 octobre 2020 ((rezonodwes.com))–L’ex-ministre de la Justice et ancien Premier-ministre désigné de Michel Martelly, Me. Bernard Gousse, intervenant lundi matin à la rubrique « Le Point » sur Télé Métropole, a confirmé que la nouvelle Constitution tant souhaitée par le président Jovenel Moise, pour demeurer au pouvoir, « a été déjà rédigée« .
Gousse, sans directement préciser le secteur qui a travaillé sur le document, comme ce fut le cas en 1917, a déclaré sans langue de bois et nous citons « Konstitisyon-an ekri deja » ajoutant que « c’est de la poudre aux yeux, paseke mounn kap ekri Konstitisyon-an yo ekri’l deja » – car ceux chargés de rédiger la nouvelle Constitution, ont déjà remis leur travail -.
Me. Gousse a fait remarquer l’inexistence « d’aucun débat public sur des points précis » devant englober le texte constitutionnel et selon lui, ce CEP-Dermalog « contesté » qui n’a pas prêté serment devant la Cour de Cassation, n’a aucune provision légale pour statuer sur une réforme constitutionnelle en Haïti.
Le juriste Gousse regrettant amèrement le départ précipité du bâtonnier Dorval, s’est démarqué des longues diatribes du prétentieux dictateur Jovenel Moise, qui s’est permis de critiquer les travaux des constituants de 1987, jusqu’à déclarer que ceux-ci ont exécuté « un contrat de corruption« .
Que c’est drôle pour quelqu’un qui se fait passer pour un « Ingénieur » quand il n’est nullement détenteur d’un diplôme en génie civil, de parler de corruption !
Je n’ai aucun respect pour ces genres de moun. Comme les chefs d’OP, ils sont des inconséquents! Ils restent en dehors de la politique, en s’occupant de leurs activités personnelles, comme quoi, ils ne font pas partie du pays. À l’arrivée d’un Aristide…. ou Jovenel au pouvoir, ils se bousculent au portillon en quête d’un djob. Ou pa wè jan tipaskout René Preval te arimen yo nan komisyon pwezidansyèl.
Assurément, avant sa mort, Preval prenait du plaisir à chier sur les rapports, tout en riant d’eux. Ou pa wè se yo anko’ ki konn ap di, Preval se yon nèg ki te entelijan. Bien sûr, il avait une façon de les coopter en dehors des yeux des « Analfabèt pa bèt, » en vue d’assurer le bien-être de sa famille et de son clan.
Il n’est pas à douter, il n’a pas été abordé pour faire partie du lot des ingrédients devant travailler sur la « nouvelle » constitution. Li mande anraje. Les Claude Moise… et Daniel Supplice étaient plus chanceux que le PM raté Gousse.
Lors de la publication du Code Penal Chanpwèl, comme d’autres proches du pouvoir (le carriériste Jean Joseph Exumé), il tentait de défendre les articles les plus sodomiques, au lieu de se mettre du côté de la société. Paraît-il, Jovenel Moise ne disposait pas assez pour entendre sa voix et de l’appeler…
En sauvant sa tête, Evans Paul montre un autre visage dans la lecture de la situation du pays. Par rapport à la loi-mère, il a fait savoir, « gen nesesite pou n gen yon konstitisyon ki pi adapte… Mwen pa gen pwoblèm ak Jovenel se yon Ayisyen li ye. » Pas un mot du phtkiste Paul à l’endroit de la famille de Me Monferrier Dorval. Tankou jounalis Jean Léopold Dominique, avoka Dorval mouri pou twou je l.
Preval te pake 17 Ayisyen sa yo swadizan pou yo te revize konstitisyon an: Coordonnateur, Claude Moise, Cary Hector, Edith Lataillade, Jerry Tardieu et Serge Vieux (membres du comité exécutif); Jean-Claude Bajeux, Françoise Bouzy Bonhomme, Charles Cadet, Yves Cristallin, Gérard Dorcely, Camille Junior Édouard, Frédérick Lavaud, Yanick Mezile, Marie-Marthe Paul, Charles Suffrard, Daniel Supplice, Sybille Théard Mews (membres).