90% des visas de sollicitation d’entrée en République Dominicaine, sont délivrés en Haïti.
Samedi 17 octobre 2020 ((rezonodwes.com))-Le directeur de l’immigration dominicaine a dénoncé le fait que les consuls dominicains en Haïti ont entrepris comme « une sorte de business la délivrance de visas » – como un negocio la expedición de visas -.
Dans un document envoyé à la presse dominicaine, Enrique García a révélé que sur « 100 visas délivrés pour entrer en République dominicaine, 90 le sont à des ressortissants haïtiens, car les consuls dominicains du pays voisin en ont la charge et cela doit être contrôlé« .
Il a soutenu que cette situation devrait changer et, à cette fin, depuis sa nomination, le président Luis Abinader lui a apporté tout le soutien nécessaire pour faire appliquer et respecter les lois sur l’immigration.
Le président le soutient également dans le rapatriement de tous les citoyens étrangers en situation irrégulière et sans papiers en République dominicaine, quel que soit leur pays d’origine, a-t-il révélé.
« Le Président a été très clair sur cette question, de sorte que le Département des migrations se charge de la surveillance des frontières et de l’application de la loi 285-04 sur la question, de ses règlements d’application et de la Constitution de la République« , a-t-il confié au média dominicain.
Il a indiqué que M. Abinader a été « drastique en ce sens que le pays ne peut pas être rempli d’étrangers en situation illégale » ; par conséquent, a-t-il souligné, « quiconque se trouve dans cette situation doit quitter la nation ou être expulsé comme l’indique la loi« .
« La situation dans le pays voisin est difficile et la population est à juste titre inquiète, mais les autorités dominicaines font leur travail avec les opérations d’interdiction que la loi leur impose, en appréhendant et en rapatriant les immigrants sans papiers« , a-t-il clairement admis.
Enfin, M. García a appelé la communauté internationale à trouver une solution au problème haïtien, car la République dominicaine -a-t-il laissé entendre, « souffre de cette réalité et ne peut pas assumer à elle seule les problèmes d’Haïti« .


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