Port-au-Prince, jeudi 17 novembre 2016 (rezonodwes).- La direction des Ressources Humaines du ministère de l`Environnement vient de se faire épingler par la Consultant
Est-ce du fait exprès ? À ce niveau, je ne saurais croire que la signataire de cette circulaire ignore le mot « fumigation » par exemple pour remplacer ce groupe de mots qui prête à équivoque et dépourvu de style « … de détruire les rats qui font des va-et-vient au sein de l’institution » ? Vraiment, j e n’en reviens pas.
Ou sont passées les notions de styles (stylistique) apprises à l’école fondamentale ? Sans oublier les techniques de rédaction de documents administratifs pour les professionnels de secrétariat, de communication, et autres ?
Je comprends mieux pourquoi de nos jours beaucoup de personnes compétentes sont restées sur la touche car on est sous le joug de la médiocrité institutionnalisée.
Comme a dit l’autre, c’est par la lumière qu’on chasse l’obscurité par la lumière, je me permets alors de proposer une autre tournure de phrase aux responsables de cette institution pour la plus prochaine fumigation. A signaler que pour éviter tout équivoque je m’abstiens d’utiliser des synonymes comme « dératisation ou extermination de rats » qui pouvaient laisser croire, par déformation, que c’est le Ministre du ME qu’on extermine (suivez mon regard).
Ma proposition :
Dans le cadre de la fumigation des locaux du Ministère prévue pour jeudi 17 novembre 2017, à compter de 12 :00 p.m, il est autorisé aux employés de Pacot à laisser le bâtiment de l’institution au jour et à l’heure sus-indiqués.
C’est une tournure parmi tant d’autres qu’on pourrait trouver. Je suggère aux institutions et particuliers de se donner la bonne habitude de contacter des firmes spécialisées pour la rédaction de leurs documents administratifs. J’en connais au moins une qui offre ces genres de services.
Pour conduire une operation de fumigation…
Dans le but de procéder à une operation de fumigation…
A l’occasion…
Je trouve cette expression « dans le cadre » trip galvaudée, souvent inappropriée et sur-utiliseée. Elle devient la seule formulae d’introduction dans le discours quotidien. Dommage. Cela affaiblit Le’s nuances Dan’s l’expression des idées.
Consultante en Communication publique, Natacha Daciné,
Petite question : « comme a dit l’autre ». Quel autre ou quelle autre ?
Je n’arrive pas à saisir le sens de cette phrase de l’autre (qui, peut-être, n’existe pas) : « […] c’est par la lumière qu’on chasse l’obscurité par la lumière… ».
« Dans le cadre de la fumigation des locaux du Ministère, à cause des rats qui y font des va-et-vient, prévue pour jeudi 17 novembre 2017, à compter de 12 :00 p.m, il est autorisé aux employés de Pacot à laisser le bâtiment de l’institution au jour et à l’heure sus-indiqués.
C’est une tournure parmi tant d’autres qu’on pourrait trouver. Je suggère aux institutions et particuliers de se donner la bonne habitude de contacter des firmes spécialisées pour la rédaction de leurs documents administratifs. J’en connais au moins une qui offre ces genres de services ».
À votre place, j’écrirais :
« Dans le cadre de la fumigation des locaux du Ministère prévue pour le jeudi 17 novembre 2017, à compter de 12:00 (j’enlèverais p.m,), tous les employés du bureau à Pacot, sont priés de laisser le bâtiment de l’institution le jour et à l’heure sus-indiqués.
C’est une tournure parmi tant d’autres qu’on pourrait trouver. Je suggèrerais aux institutions de se donner la bonne habitude de contacter des firmes spécialisées dans la rédaction des documents administratifs à offrir des séances de formations à leurs cadres de direction. Les particuliers peuvent aussi contacter ces firmes.
J’en connais au moins une qui offre ces services (ou des services du genre) ».
Je me ferai le luxe de ne pas mettre « s » dans service.
Commentaire : Je pense que c’est la pire façon de décrocher un contrat : en détruisant votre semblable, votre autre. Dans ce cas précis, la bonne méthode, selon moi, serait de contacter l’institution en question pour lui proposer une formation dans le domaine où la faiblesse a été identifiée, en attachant la copie originale de la circulaire publiée et deux doubles copies originales de votre proposition de correction.
Vous parlez de médiocrité institutionnalisée, par le seul fait que ce cadre de direction a fait publier une circulaire que vous estimez manquée de stylistique, cela ne signifie pas que la médiocrité règne dans l’institution. En communication surtout, l’important c’est le message à communiquer. Qui vous dit que TOUS les employés (contractuels) de l’institution : cadres supérieurs, cadres intermédiaires… allaient tous comprendre le mot « fumigation » ? En communication, le premier principe exige que le destinataire comprenne le message.
Est-ce un mal de préciser que des rats vont des va-et-vient au sein de l’espace ?
Moi, je parlerais de préférence de la colonisation institutionnalisée, pour inciter à l’utilisation du Kreyòl dans la rédaction des documents administratifs, notamment au sein de l’État qui reconnait le Kreyòl comme une langue officielle.
Nous avons un pays à reconstruire, ensemble. Il est temps pour nous de comprendre que nous sommes tous un. Oui, nous devons corriger certaines bévues, nous devons attirer l’attention sur les faiblesses institutionnelles, mais aussi nous devons aider l’autre à se relever.