Donald Trump, le 5ème président des Etats-Unis uniquement à cause des votes du « Collège Électoral », sans gagner la majorité des votes populaires, a rappelé Barbara Boxer
Washington, mardi 15 novembre 2016 (rezonodwes.com).- « Le Collège électoral est un véritable désastre pour la démocratie », ce sont les propres mots de Donald Trump en 2012, qu’ a rapportés mardi le Sénateur de la Californie Barbara Boxer dans l’introduction d’un projet de loi (Bill) sur la suppression du « Collège Electoral » qui a joué, d’après elle, un rôle déterminant dans l’élection de 5 présidents aux Etats-Unis, dont le fraîchement élu M. Donald Trump.
Ce projet qui sera soumis aujourd’hui, à l’appréciation d’un Congrès totalement acquis aux Républicains, depuis les dernières élections du 8 novembre, risque de ne pas faire long feu, pour ne pas éveiller des frustrations découlant des résultats de la présidentielle de mardi dernier. M. Trump est le 5ème personnage, dans l’histoire des élections, à perdre les votes populaires, mais devient tout de même président, a noté le Sénateur Boxer.
A l’instar de nombreux autres pays, notamment les autres grandes démocraties occidentales, Madame Boxer souhaiterait que c’est à partir du décompte final des votes populaires qu’un candidat devienne effectivement Président des Etats-Unis.
« Durant toute ma vie, j’ai été témoin de deux élections où le vainqueur des votes populaires, n’est pas celui qui a gagné le vote du Collège Electoral » a regretté lamentablement le Sénateur démocrate de la Californie. Elle fait allusion à Hillary Clinton qui selon les derniers décomptes, aurait obtenu presqu’un million de votes populaires de plus que son immédiat concurrent Donald Trump qui prêtera serment le 20 janvier 2017 prochain.
« Le Collège Electoral a fait son temps, il ne reflète plus la vision de cette société moderne et un besoin de changement se fait sentir » a écrit Madame Boxer qui, en conclusion, que « c’est le seul bureau (White House) sur terre pour lequel l’on peut obtenir le plus de votes possibles, mais ne pas être élu président ».
A noter qu’en Haïti, le Centre de Tabulation des Votes (CTV) où des avocats sont appelés à se prononcer sur la validité d’un procès-verbal avec le pouvoir de mettre en quarantaine une quantité voulue, pourrait remettre en cause un jour son utilité et son existence, ont constaté des observateurs, à l’approche des élections du dimanche 20 novembre.