La Police Nationale d’Haïti n’est pas intervenue samedi pour assister les personnes en danger dans les quartiers de Bel-Air au moment où le Gang G9 pro-Jovenel Moise, attaque la population.
« Jovenel Moise déclare la guerre au peuple haitien« , dénoncent plusieurs leaders de partis politiques après la publication illégale et inconstitutionnelle du CEP-Dermalog, vendredi soir annonçant des jours sombres sur le pays.
Samedi 19 septembre 2020 ((rezonodwes.com))–Au moins une trentaine de familles se retrouvaient samedi en difficulté dans le quartier du Bel-Air, à la suite d’une énième intervention des hommes armés affiliés à la coalition ‘’G9 an fanmi e alye’’ pro-pouvoir. Des détonations ont résonné durant toute la journée et un bilan préliminaire fait état de plusieurs morts dans le camp de la population civile.
Des appels à l’aide lancés à la Police nationale d’Haïti ont été sans succès, alors que des unités de la police se retrouvent toujours sur place pour mater des manifestants anti-pouvoir dont elles reçoivent directement des ordres. Samedi 19 septembre, au courant de la journée, des résidents du Bel-Air, intervenant sur les ondes de radio Kiskeya, font état d’une situation préoccupante consécutive à une attaque armée. Des civils armés ont envahi ce quartier en proie depuis plusieurs mois à la terreur des gangs.
Des maisonnettes ont été incendiées, des biens privés ont été également saccagés à la rue Tiremasse, à la rue Mayar, à la rue Saint-Martin, au carrefour Péan, rapporte un résident. L’apprenti-dictateur Jovenel Moise qui, par la violation flagrante de la Constitution apparemment mise en veilleuse, a annoncé vendredi la formation d’un CEP-Dermalog mort-né, mais aurait compté sur les mitrailleuses de la PNH et des gangs G9 pour entamer un massacre général en Haïti afin de rester au pouvoir au-delà du 7 février 2021.
Le récit d’un témoin confirme que les caïds ont procédé à leur opération habituelle. L’Ayatollah Duclaire révèle que deux jeunes ont été blessés par balles et un décès est à signaler. Bilan encore provisoire.
Jusqu’en milieu de journée, des détonations automatiques ont contraint des résidents à fuir leur domicile. Des citoyens se sont réfugiés à la Faculté d’Ethnologie, dans les parages du Champs-de-Mars pour échapper à la terreur des gangs à la solde du régime totalitaire de Jovenel Moise.
D’autres sources révèlent que les hommes armés ont assiégé des artères stratégiques et menacent de prendre contrôle des secteurs hostiles au plan de la coalition de ‘’G9 an fanmi e alye’’.
