Bilan partiel de la journée.
Des pneus enflammés partout remarqués sur diverses artères de la région métropolitaine. Au moins 5 véhicules incendiés lundi à Port-au-Prince dans un pays « qui n’est ni dirigé ni gouverné«
Lundi 14 septembre 2020 ((rezonodwes.com))–Les « Fantômes 509 » ont visé des véhicules immatriculés service de l’État pour faire passer leurs revendications. À Pétion-Ville, ils ont été contraints de faire marche arrière en raison d’un dispositif établi par les responsables du commissariat de cette commune.
Au moins 5 véhicules immatriculés service de l’État ont été incendiés par les « Fantômes 509 » qui ont également attaqué des civils. L’ultimatum de 8 heures accordé par les policiers contestataires à l’Inspection générale de la Police nationale d’Haïti pour libérer l’agent Jean Pascal Alexandre, épuisé, la tension a pris le-dessus.
À Pétion-Ville, le défilé des « Fantômes 509 » s’est heurté à la vigilance des agents de l’ordre affectés au Commissariat de Petion-Ville. Le commissaire Paul Ménard responsable de ce commissariat a exigé que les protestataires rebroussent chemin. Les policiers protestataires ont attaqué les locaux du Centre de Réception et de livraison de documents d’identité (Dermalog) à Delmas 31. Ils ont saccagé et mis le feu dans le bâtiment en question.
Malgré l’intervention d’une délégation conduite par le commissaire divisionnaire Berson Soljour, les « Fantômes 509 » ont continué à œuvrer. Le bâtiment du CLRDI a été vandalisé et des flammes ont noirci le ciel de Delmas 32. Des tirs nourris ont caractérisé cet instant tendu. Les initiateurs n’entendent pas renoncer à leur mouvement. Ils exigent la libération de Jean Pascal Alexandre incarcéré au Pénitencier national sur ordre du pouvoir autoritaire de l’apprenti-dictateur Jovenel Moise envoyant des signaux qu’il va s’accrocher au pouvoir illégalement et inconstitutionnellement jusqu’au matin du 7 février 2022.
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