Le smartphone du Bâtonnier Me. Monferrier Dorval, le seul objet connecté qui se trouvait sur les lieux du crime de ce vendredi 28 août et qu’on a pu retrouver, représente un élément clef de l’enquête qui doit permettre effectivement de remonter à l’identification et à l’arrestation des vrais auteurs et commanditaires de l’assassinat de Me. Dorval.
Pour les Gafam, nos conversations valent de l'or.
Samedi 12 septembre 2020 ((rezonodwes.com))–Qu’il s’agit du smartphone de Me. Monferrier Dorval, de celui d’intouchables têtes pensantes de ce crime ou de celui d’un certain Vilpique Dunès, lâché comme on jette un os aux chiens, et récemment arrêté par la DCPJ (Direction Centrale de la Police Judiciaire) dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du bâtonnier, ces objets connectés à travers les produits et services des cinq (5) grands géants des Technologies de l’information et de la Communication, GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazone, Microsoft ) sont une source d’informations fiables, qui pose, certes, des problèmes sérieux liés à la protection de la vie privée, mais qui peut aider à faire éclater toute la vérité autour de ce crime odieux.
A travers le dossier qui suit, vous allez pouvoir comprendre tout cela et répondre à la question : les GAFAM savent-ils ce qui s’est passé dans la soirée du 28 août chez Me. Dorval à Pelerin 5 ?
Les GAFAM, c’est quoi ? GAFAM est l’acronyme des géants du Web — Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft — qui sont les cinq grandes firmes américaines (fondées entre le dernier quart du XX e siècle et le début du XXI e siècle) qui dominent le marché du numérique, parfois également nommées les Big Five, ou encore « The Five ».
Les GAFAM écoutaient-ils à travers le smartphone de Me Dorval, lors de la soirée du 28 août à Pèlerin 5 ?
Pour l’instant , rien n’est certain dans le cas de Me. Dorval, car il faudrait le vérifier à partir même du smartphone du bâtonnier. Cependant les accusations et témoignages pleuvent sur les activités d’écoutes des GAFAM. En effet, selon Bloomberg, Facebook a engagé des sous-traitants pour écouter les conversations sur son application Messenger afin d’améliorer son IA (Intelligence Artificielle). Après Amazon, Microsoft, Google et Apple, Facebook est le dernier GAFAM à se faire prendre en flagrant délit…
Au fil des dernières semaines, il a été révélé que Google, Apple, Microsoft et Amazon ont tous » discrètement » autorisé leurs sous-traitants à écouter les audio obtenus à partir des interactions des utilisateurs avec leurs assistants vocaux respectifs : Assistant, Siri, Cortana et Alexa. Ces pratiques, visant à améliorer les logiciels en question, n’étaient pas communiquées explicitement aux consommateurs. À présent, Bloomberg révèle que Facebook a également payé des sous-traitants pour analyser et transcrire les conversations audio des utilisateurs de sa plateforme Messenger. Là encore, la firme déclare que l’objectif était de vérifier si les conversations (anonymisées) étaient correctement traduites par la fonctionnalité de transcription » Voice to Text » proposée depuis 2015 et reposant sur le Machine Learning. La boucle est donc bouclée : tous les GAFAM ont plus ou moins secrètement écouté et analysé vos conversations afin d’améliorer leurs intelligences artificielles avides de données.
Tels de monstrueux enfants dont l’appétit est impossible à satisfaire, les IA ont poussé les géants de la tech à agir de façon sournoise pour les nourrir un peu plus. Les GAFAM ne peuvent plus limiter leurs besoins en données. En effet, les différentes réactions des GAFAM après avoir été pris la main dans le sac laissent toutes à désirer. Amazon s’est empressée de permettre aux utilisateurs de refuser cette écoute, et Apple a immédiatement cessé de faire appel à des sous-traitants pour les conversations Siri.
De son côté, Google se défend en assurant que cette pratique permet au Google Assistant d’opérer dans plusieurs langages. À son tour, Facebook tente tant bien que mal de réfuter les accusations. La firme déclare avoir cessé de faire appel à des sous-traitants » il y a plus d’une semaine « , et précise que seuls les utilisateurs ayant activé l’option Voice-to-Text étaient écoutés.
Cependant, les conditions d’utilisation révèlent qu’il suffit qu’une personne consente à la transcription de la conversion par Facebook pour que l’audio de tous les interlocuteurs soient analysés. De plus, ces conditions d’utilisation ne précisent explicitement pas que des humains se chargeront d’analyser les conversations. Les GAFAM semblent désormais lancés dans une course aux données pour développer l’intelligence artificielle la plus avancée. Malheureusement, cette compétition entre titans de la Silicon Valley est bien partie pour se dérouler à l’insu des consommateurs et à leur détriment.
Il est de plus en plus nécessaire que les gouvernements prennent des mesures pour imposer une transparence accrue à ces entreprises colossales.
Vidéo des témoignages sur les activités d’écoutes des GAFAM:
1-Google nous écoute t-il ? https://youtu.be/bgCND4wavx4
2- Amazone nous écoute t-il ? https://youtu.be/SxBN1iGs9-g
3- Facebook nous écoute t-il ? https://youtu.be/e4t1o-6UXpk
Mais pourquoi les GAFAM nous écouteraient t-ils ? Facebook, Google, Apple… Pour les Gafam, nos conversations valent de l’or. Ces dernières années, les données sonores sont devenues la nouvelle cible des Gafam.
Une enquête de Bloomberg révèle, mardi, que Facebook a fait écouter et retranscrire les conversations de ses utilisateurs. Ces extraits constituent une mine d’or en matière de données pour les géants du numérique, les Gafam. Facebook nous écoute. Ou plutôt nous écoutait. Une enquête du média américain Bloomberg révèle, mardi 13 août, que l’entreprise de Mark Zuckerberg a payé des sous-traitants pour retranscrire des extraits sonores de conversations de certains usagers. Après avoir longtemps nié agir de la sorte pour mieux calibrer ses publicités, le réseau social a déclaré avoir mis fin à cette pratique, qui s’avère pourtant une source d’informations très précieuse pour les géants numériques, alias les Gafam (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft).
Cet aveu intervient quelques semaines après des révélations similaires concernant Amazon, Apple ou encore Google.
En avril, Bloomberg, déjà, alertait que des employés d’Amazon écoutaient les requêtes des utilisateurs avec leurs enceintes connectées Echo. Fin juillet, le Guardian révélait qu’Apple faisait de même avec les requêtes adressées à son assistant vocal Siri. Microsoft et Google ont également été touchés par des scandales similaires.
Pourquoi cette ruée vers les enregistrements sonores ?
Pour Nicolas Mourier, consultant indépendant et spécialiste des objets connectés, « c’est une mine d’or, bien plus que les conversations textuelles », explique l’expert. « L’humain est inquiet des caméras qu’on voit. […] En revanche, écouter une personne permet d’obtenir mille fois plus de données et ce, de manière plus facile : on récupère ses opinions mais aussi des informations sur sa classe sociale, ses centres d’intérêt… Que Facebook s’y intéresse n’est pas étonnant, il avait jusque-là un train de retard sur les Gafam qui produisent des assistants vocaux.
» Une écoute pour affiner l’algorithme ?
Facebook, tout comme les autres géants du numérique, a justifié – après les enquêtes – procéder à ces écoutes pour améliorer ses services. Les sous-traitants de Facebook vérifiaient si l’intelligence artificielle du réseau interprétait correctement les messages qui avaient été rendus anonymes. Une justification qui sonne bien pour Nicolas Mourier. « Il y a deux intérêts à ce genre de retranscription : comparer ce que comprend l’humain avec ce que comprend le moteur de reconnaissance et voir si ce dernier fait correctement son boulot et ensuite le nourrir, l’alimenter, l’affiner. » « C’est la masse de données à comparer qui fait la différence en matière de performance. Il ne suffit pas d’avoir le meilleur moteur de reconnaissance vocal au monde sur le plan technique.
Google est meilleur, car il a la possibilité de comparer ce que vous êtes en train de dire avec la masse de connaissances accumulées », détaille-t-il. Et l’expert de donner un exemple avec la comptine française « Il était une fois, dans la ville de Foix, une marchande de foie, qui vendait du foie… Elle se dit : ma foi, c’est la première fois et la dernière fois, que je vends du foie, dans la ville de Foix » pour illustrer son propos. « En cas d’erreur lors de la déclamation de la comptine, le meilleur moteur de reconnaissance vocal au monde va retranscrire cette faute telle quelle. Google, lui, va pouvoir la corriger en comparant avec sa base de données. » Manque de transparence Facebook a pourtant longtemps nié utiliser des enregistrements audio. Son fondateur, Mark Zuckerberg, avait même rejeté l’idée lors d’une audition devant le Congrès en avril 2018. « Nous ne faisons pas ça », avait-il répliqué fermement.
« Vous parlez d’une théorie du complot qui circule affirmant que nous écoutons ce qui se passe dans votre micro et que nous l’utilisons pour de la pub », avait répondu le jeune milliardaire à une question du sénateur Gary Peters. Plus tard, Facebook avait précisé qu’il n’accédait au microphone qu’en cas de consentement. Pourtant, Nicolas Mourier estime que la publicité ciblée est bien le but des géants du numérique. « On vient collecter de l’information vocale pour ensuite proposer de la publicité. C’est le modèle économique de Facebook et c’est le modèle de Facebook et celui des Gafam. Il n’y a aucun doute là-dessus », affirme-t-il.
Pour Numerama, média spécialisé dans les nouvelles technologies, le manque de transparence des Gafam quant à ces pratiques est « problématique ». « Les entreprises [doivent] trouver d’autres solutions. Elles pourraient par exemple mieux s’assurer du consentement des utilisateurs, voire offrir une rémunération à ceux qui acceptent… Car après tout, ils leur fournissent des données très utiles qui finiront sans aucun doute dans des produits commerciaux », explique le média français. « Il faut faire de la pédagogie sur le sujet et expliquer aux gens de faire attention.
Expliquer que si l’enceinte réagit à « OK Google » ou « Alexa », c’est qu’on est écouté en permanence« , avertit Nicolas Mourier.
« Et surtout expliquer qu’introduire une oreille dans sa maison est bien pire qu’un œil. » Témoignages sur les activités d’écoute d’Apple « L’ampleur des écoutes est sans précédent. C’est un micro qui capte tout, en permanence. J’ai décidé de témoigner à visage découvert pour dénoncer l’exploitation et la surveillance de masse ».
Pour Le Média, un ancien employé lève le voile sur les pratiques intrusives d’une multinationale tentaculaire. « Siri, est-ce que nos discussions sont toujours enregistrées ? » (enfant, masculin) « Je suis en train de me branler pour passer le temps » (adulte, masculin) « Dis Siri, comment tuer sa femme discrètement ? » (adulte, masculin) J’ai noirci des pages entières en recopiant ces enregistrements. Le jour où j’ai décidé de partir, j’ai commencé à prendre des captures d’écran. L’ampleur des écoutes d’Apple est sans précédent. C’est un micro qui capte tout, en permanence. J’ai décidé de témoigner à visage découvert pour dénoncer l’exploitation et la surveillance de masse auxquelles se livrent ces multinationales tentaculaires:
Avril 2019.
J’ai vingt-quatre ans, un master de sociologie, et huit mois de chômage derrière moi. Je reçois, par un site de recherche d’emploi, un message dans lequel on me propose un contrat de six mois. Ils demandent « un profil bon sur la partie analytique (audio et texte) » et proposent 26 000 euros annuels. L’opportunité de s’expatrier avec un bon salaire, ça ne se refuse pas. Je vais donc partir en mai 2019, et travailler pendant dix semaines pour Globetech, sous-traitant d’Apple à Cork, deuxième ville d’Irlande.
« Un peu d’héroïne, ça fait pas de mal » (adulte, masculin) Vous êtes en France, avec un Iphone. En Australie, et vos enfants jouent avec votre Ipad. Vous vivez en Allemagne, votre collègue porte une AppleWatch. Dans une voiture, au Japon, votre conjoint utilise CarPlay (la version embarquée du système d’exploitation). Vous êtes à New Delhi, en Inde, et vous empruntez les Airpods de votre grand frère. Vous pouvez être enregistré à tout moment. Depuis qu’Apple a été pris la main dans le sac, les choses ont légèrement changé en 2019, même si aucune sanction véritable n’a été prise à l’encontre de la multinationale. L’entreprise s’est engagée à cesser de collecter vos enregistrements sans un deuxième niveau de consentement explicite.
Mais il est déjà trop tard : avec la masse de données déjà traitée, Apple n’a plus besoin de récolter des dizaines de milliers d’heures d’enregistrement. La logique de cumul de données permet désormais à Siri de vous écouter à tout moment et d’identifier ce que vous dites avec précision.
Pendant ma période de travail chez Globetech, j’ai écouté environ 46 000 enregistrements. En principe, leur déclenchement devait respecter l’une des deux conditions suivantes : soit quelqu’un donnait une commande à Siri, soit la personne dictait un message. Nous entendions pourtant une quantité invraisemblable d’enregistrements qui sortaient de ce périmètre : ils se lançaient plus ou moins aléatoirement, pour capter autant de situations d’énonciation différentes que possible. Des discussions dans des cafés, des disputes, des cris : des « déclenchements accidentels » de toutes sortes. Ceux qui utilisent un appareil Apple ne s’en rendent peut-être pas compte, mais le micro est activé en permanence. C’est uniquement comme cela qu’il est en mesure de déclencher Siri, et parfois d’enregistrer l’utilisateur et ce qui l’entoure.
Pour mieux capter les possibles discours des utilisateurs, l’idéal est donc de prendre des échantillons plus ou moins aléatoires. J’ai travaillé sur des projets contenant plusieurs centaines de milliers d’enregistrements, exclusivement en français. Chacun de ces projets concernait une application, ou un appareil Apple, pour un trimestre. Chacun de ces projets était dédoublé en autant de langues localisées dans un pays différent. Pendant mon séjour, cela représente entre dix et quatorze pays. Chacun de ces projets contenait entre 600 000 et 1 200 000 enregistrements, pour un total de 1 000 heures. En ne regardant que les projets complétés, dans la base à laquelle j’avais accès, cela remonte au moins à 2014.
Temoignages sur les activités d’écoutes de Microsoft. À son tour, Microsoft confirme écouter ses utilisateurs. Après Google, Apple ou Amazon, Microsoft reconnaît écouter certaines conversations d’utilisateurs à travers Skype et Cortana. L’entreprise se défend. Vous êtes peut-être sur écoute et vous n’en aviez probablement aucune idée. Microsoft a confirmé mercredi que certaines conversations d’utilisateurs étaient écoutées par ses prestataires afin d’affiner les fonctionnalités de traduction vocale offertes par Skype et son assistant numérique Cortana.
« Microsoft recueille des données vocales pour fournir et améliorer des services de recherche, de commandes vocales, de dictée ou de traduction », a confirmé le groupe à l’Agence France-Presse, tout en assurant obtenir l’autorisation des clients avant de recueillir leurs données vocales. L’entreprise a défendu ses pratiques après les révélations du média Vice selon lesquelles les conversations, tenues sur le service de traduction de Skype et écoutées par les prestataires du groupe, pouvaient toucher à des sujets intimes comme le sexe ou la perte de poids.
Microsoft a également soutenu prendre des précautions en matière de protection de la vie privée, notamment en supprimant les informations concernant l’identité des utilisateurs avant de les partager avec les fournisseurs chargés de l’aider à améliorer ses logiciels ou services.
Ces prestataires seraient enjoints à respecter les normes de protection de la vie privée établies par la législation européenne.
Microsoft a également soutenu prendre des précautions en matière de protection de la vie privée, notamment en supprimant les informations concernant l’identité des utilisateurs avant de les partager avec les fournisseurs chargés de l’aider à améliorer ses logiciels ou services. Ces prestataires seraient enjoints à respecter les normes de protection de la vie privée établies par la législation européenne.
Cette révélation est la dernière d’une longue série : en mai dernier, Amazon a annoncé l’ajout de fonctionnalités pour demander à Alexa, son assistant vocal, d’effacer ses enregistrements ou d’aveugler la caméra. Google a de son côté suspendu les écoutes dans toute l’Union européenne pour trois mois, après une demande d’une autorité allemande de protection des données. La semaine dernière, Apple a aussi interrompu temporairement l’analyse par des employés ou des sous-traitants de conversations enregistrées par son assistant vocal Siri, le temps de « passer en revue » son dispositif.
Revenir à la raison. Donc Microsoft avoue que pour améliorer des logiciels de traduction ou de reconnaissance vocale, ils ont besoin d’enregistrer des conversations réelles. Alors là, vraiment je suis bouche bée. Apprendre à parler correctement en écoutant les autres parler, quelle idée saugrenue. Et puis enregistrer les conversations, en plus ! Non mais vraiment, c’est honteux ! C’est comme si ma banque enregistrait mes conversations quand j’appelle mon conseiller afin d’améliorer son service client. Euh, attendez, ils le font en fait…
Et puis mon fournisseur internet aussi, et mon opérateur mobile, mon assureur, même mon garagiste… Et ont-ils vraiment améliorer leurs services et baisser leurs prix en échanges. J’ai un doute là… Serions-nous en fait en plein crise d’hystérie collective ? Le Web devient une immense oreille Pas étonnant, le web est devenu une immense oreille, pour le moment au service de la pub mais il n’y a pas de raison que d’autres ne l’utilisent pas intensément dans peu de temps à d’autres fins .
Un conseil, coupez l’accès Internet dès que vous n’en avez plus besoin.
Et bannissez tous les objets connectés, qui n’ont d’ailleurs aucun intérêt. Il n’est pas certain que Me. Dorval , de son vivant, comme beaucoup de nos compatriotes en Haïti et à l’étranger, avait suivi ces précieux conseils. Donc aujourd’hui la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), à travers le smartphone de Me Dorval , détient une mine d’informations susceptibles de l’aider à mettre la main au collet de ceux et/ou de celles qui ont commandité l’assassinat et exécuté le bâtonnier Me. Monferrier Dorval.
Source : https://www.lebigdata.fr/gafam-ecoute-conversations https://www.lecho.be/entreprises/technologie/google-ecoute-vos-conversations-meme-dans-votre-salon/10144273.html
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