Samedi 5 septembre 2020 ((rezonodwes.com))– que les deux derniers patients sont sortis guéris de l’hôpital Ditan le 25 août, Beijing ne comptait plus aucun patient du COVID-19 dans les hôpitaux de la ville.
La victoire de la capitale chinoise dans la lutte contre l’épidémie est un microcosme de la réponse efficace du pays à cette grande urgence sanitaire. La Chine a adopté des mesures de prévention et de contrôle complètes, strictes et approfondies afin de freiner la propagation du virus et de contrôler l’évolution des foyers épidémiques dans de nombreuses régions.
Au début de cette année, l’épidémie de COVID-19 a gravement frappé la province du Hubei et sa capitale Wuhan. La Chine a initialement contenu la propagation du virus en un peu plus d’un mois et a obtenu des résultats décisifs dans la lutte contre l’épidémie en trois mois. Le pays a également contrôlé l’émergence de nouveaux foyers d’infection à Beijing, à Dalian et à Urumqi.
Selon les données de la Commission nationale de la santé, 244 patients restaient hospitalisés sur la partie continentale jusqu’au 29 août, alors que plus de 80.000 personnes ont quitté l’hôpital après leur rétablissement.
La Chine est le premier pays à gagner la lutte contre l’épidémie, et son succès est le résultat des mesures strictes et efficaces prises par le gouvernement chinois, indique Mizengo Pinda, ancien Premier ministre de la Tanzanie, lors d’un forum en ligne. « La Chine a montré une voie à suivre au monde pour combattre la pandémie, et le pays a fait preuve de solidarité », ajoute-t-il.
« La Chine a donné la priorité à la vie et à la santé de son peuple malgré les avantages économiques à court terme. Cela reflète la philosophie de gouvernance du Parti communiste chinois et la supériorité du socialisme », déclare Wang Hufeng, directeur du Centre d’études pour la réforme des soins de santé de l’Université Renmin de Chine.
En un mois, le pays a envoyé un total de 346 équipes médicales composées de 42.600 professionnels de santé et plus de 900 personnels sanitaires au Hubei pour la lutte contre l’épidémie.
La Chine a établi un réseau de prévention et de contrôle avec la participation de toute la population, en mettant en place une gestion des quartiers en quadrillage et en mobilisant des personnels des administrations de base et des bénévoles.
Dans les pratiques, la Chine a développé un programme de prévention et de contrôle spécifique, à savoir le dépistage et le traitement précoces, ainsi que le signalement et l’isolement en temps utile. Des mesures strictes d’isolement et de contrôle ont été parallèlement mises en œuvre pour les groupes clés, tels que les cas confirmés, les cas suspects, les patients fiévreux et les contacts étroits.
Le personnel de prévention et de contrôle des maladies a mené des enquêtes épidémiologiques sur les sites et a surveillé l’état de santé des contacts étroits. À la mi-août, le nombre total de contacts étroits suivis et gérés dans le pays a dépassé 800.000 personnes.
« L’expérience chinoise est impressionnante et vaut la peine d’être apprise des autres pays » déclare Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, soulignant que ce succès n’aurait pas possible sans l’engagement ferme du gouvernement et la coopération solide du peuple.
La Chine a partagé ses programmes de prévention et de contrôle, ainsi que ses plans de diagnostic et de traitement avec plus de 180 pays et une dizaine d’organisations internationales et régionales. À la fin du mois de mai, le pays a envoyé 29 équipes d’experts médicaux pour aider plus de 150 pays et organisations internationales à combattre l’épidémie.
