Hypocrites aux yeux vairons et aux nez allongés, cessez de nous inviter à vos dîners de cons ! Haïti n’en peut plus avec vos impositions d’espions et de croupions installés au sein des institutions régaliennes. We Can’t Breathe !
Jeudi 3 septembre 2020 ((rezonodwes.com))– l’exception des élections présidentielles de décembre 1990 – exemptes de fraudes graves et de contestations, organisées sous le leadership attentif de madame Ertha Pascale Trouillot – qui avaient honnêtement confié les clés du palais national au novice politique Jean B. Aristide, l’international ne cesse de fourrer son nez allongé avec ingérence et condescendance dans les dossiers internes de cette nation souveraine.
Ces Hercules occidentaux du jeu démocratique hypocrite ne s’immiscent pas pour véritablement encadrer, mais pour faire de cette nation « insolente » le dindon de leurs farces dans une immixtion teintée de rancune et de ridicule pour y éjaculer leur liquide pestilent, basculer la paix et désarticuler la stabilité dans cette cité prestigieuse d’un passé glorieux envieux.
Après ce que viennent de faire l’OEA et ses complices dans les élections sismiques de 2010 qui ont déloyalement accouché des cons et des aliborons à la tête des nobles institutions du pays, comment ces gens osent-ils une fois de plus se positionner en vagabonds et macarons pour enfoncer la barque nationale dans les ténèbres avec des corps sans têtes, des têtes sans cœurs et des têtes sans matières grises qui postent dans l’imposture, la sinécure et l’usurpation jusqu’à se caricaturer en de petits faux dieux devant lesquels la platitude intellectuelle doit s’incliner dans une honte singulière.
Parmi les jurons antidémocratiques prononcés par les experts du crime de ce régime de l’abîme, retenons entre autres :
- Parole célèbre de Jacques G. Lafontant : « Nou gen pouvwa sa pou 50 ans » !
Et trois paroles célèbres de l’ingénieur Jovenel Moïse :
- À qui veut l’entendre : « personne ne peut nous ravir les postes électifs lors de nos élections Dermalog ».
- Il existe un petit faux dieu en deux personnes : Jovenel et Moïse. Apre Bondye, se mwen ki sèl wa !
- Il y a des gens qui nous barrent la route de la dilapidation et qu’il faut écarter, « par le ou la façon ». Ces antagonistes à notre pouvoir bananier et caravanier risquent des accidents et des décapitations.
Serait-ce en raison de son vote fratricide ignoble et des ententes illicites, sous le tapis, qui hypothèquent les ressources humaines et naturelles de la nation que ces crapules politiques continuent de siéger et de bénéficier du support d’une communauté internationale qui se dit pourtant championne du jeu démocratique ?
OEA, CORE-Group, BINUH, les ambassades complices et co, en donnant du biberon aux caméléons pour aiguiser leurs éperons, vous savourez un plaisir malsain à nous enfoncer dans le basfond pour nous passer en dérision et nous faire tourner en rond. Mesdames, messieurs; vous avez vos genoux sur le coup d’un peuple en agonie. Haïti Can’t Breathe !
Hétérogénéité de l’amitié bénéficiée par la cité historique ridiculisée
En raison de son riche patrimoine et de sa position envieuse au panthéon du mémorial mondial, Haïti est sujette à des considérations multifacettes. Du miracle nègre pour accoucher et diffuser la liberté dans le courage et la générosité, les bénéficiaires directs, sincères et reconnaissants y perçoivent une fierté universelle et intemporelle. Parallèlement, les anciennes métropoles orgueilleuses continuent de mésinterpréter cet acte surhumain comme une gifle à punir incognito ou ouvertement. Ainsi, trois types de relations se développent dont une favorable nourrie par de vrais amis ; et deux autres, les faux amis et les vrais ennemis, établies à l’encontre du créateur et porteur de l’enveloppe de la trinité salvatrice : liberté – égalité -fraternité.
- Les vrais amis !
D’un côté, la gratitude exprimée en liesse, avec souplesse et politesse envers les prouesses de la première république noire est empreinte de sincérité et d’un élan naturel. C’est le cas du Cuba et du Venezuela, entre autres, qui s’attèlent à renvoyer l’ascenseur tant en parole qu’en des actions énergiques de franches coopérations pour témoigner beaucoup de respect et de fraternité à l’égard de notre patrie en contrepartie de sa générosité et son support au cours des moments de grands besoins de ces bons voisins.
Le Petrocaribe, malheureusement vandalisé par une classe politique sale, vénale et cannibale, en est la preuve. Les héritiers de Bolivar visualisaient à travers cette aide préférentielle fraternelle d’élargir les boulevards, hausser l’étendard, stimuler l’art et s’aligner au standard pour huiler les moteurs de l’économie et du social au profit des progénitures de Toussaint Louverture.
Malheureusement, ce sont des avares, des pillards, des vantards et des bâtards qui s’épivardaient, s’emparaient, prévariquaient et bambochaient dans ces fonds destinés originellement au développement des structures, infrastructures et superstructures susceptibles de renforcer l’architecture et l’ossature du bien-être et de la cohésion sociale. La lecture des rapports éclairants de la Cour des Comptes à propos de la caravane du gaspillage officiel malséant de ces fonds géants égarés dans le néant est interdite aux fainéants.
N’est-ce pas que l’aubaine cubaine ultramoderne facilitant l’épanouissement académique et le perfectionnement dynamique de plusieurs centaines de nos compatriotes dans la médecine, l’agronomie, l’informatique, le génie, etc., augure dans une large mesure une coopération plus sûre et plus mature.
Moins de tollé affolé et d’envolée médiatique embaumée de glucose, saccharose et fructose en comparaison avec le projecteur titanesque accolé au pillage financier du Petrocaribe pour extrapoler l’euphorie post-sismique vers une émergence économique folklorique en 2030.
Pourtant, les esprits avisés versés dans le développement soutenable pourraient y déceler un désordre encore plus scandaleux quand on observe que le capital humain compétitif, facteur déterminant de la gouvernance proactive et de la croissance inclusive, est invité à fuir le pays après une construction cognitive auréolée d’assiduité, de ténacité, de virtuosité et de sacrifice itératif.
L’aide financière du Venezuela est gargotée, gigotée, martelée et lamothée dans une suite de fuite colossale de capitaux vers les paradis fiscaux. Celle du Cuba, peaufinant la matière grise haïtienne, est victime d’évasion massive de cerveaux vers des cieux plus cléments aux plumes et encre aiguisés dans une visée pragmatique interzone sans borne.
Haïti se plaint de son système de santé alité et de ses conditions d’éducation incultes, dépourvus de personnel médical et académique à la hauteur ; pourtant, les vrais faux-amis à l’image de certains exploiteurs du Canada, des Etats-Unis, de l’Europe et aujourd’hui de l’Amérique Latine, lui ravissent ses meilleures têtes.
- Les faux amis !
Politique de migration sélective au profit des économies productives et compétitives, mais au détriment des sociétés blasées par des pratiques de gouvernance primitives et destructives. De multiples programmes de coopérations en faveur des générations ainsi que de nombreux plans de développement inclusif étincelants sur du papier, via des diaporamas, dans le virtuel. Une légion de missions de stabilisation, de projets d’équité du genre, d’éradication de la pauvreté, de justice sociale, de construction des infrastructures, d’échanges culturels et du renforcement du capital humain,…
La plupart des hypocrites de l’Occident ravageur, en l’occurrence les traîtres exploiteurs des ressources humaines et naturelles de la république championne mal-aimée, se positionnent en califourchon entre amis fidèles et ennemis jurés d’Haïti. A certains égards, ces espions aux manteaux de bergers-sauveurs sont plus dangereux que les ennemis acharnés déclarés. Car, on peut facilement ériger des boucliers pour éviter des coups bas de ses ennemis bien connus. Par contre, les comportements à la Juda Iscariote sont plus difficiles à discerner.
Un baiser reçu sur la joue peut se solder comme une stratégie « Rat mòde soufle » pour baiser la nation transformée en la vermine de l’Hémisphère sous le jupon duquel tous les malandrins européens et américains rêvent de jeter leurs gourmes.
Comprenons tout de même que sous les effets d’un trouble de conscience et d’insomnie, ces héritiers occidentaux, fils de prédateurs et de bourreaux, seraient forcés après introspection des actes barbares de leurs ancêtres, de penser à rétablir un certain équilibre. Hormis de rarissimes exceptions, les charités et coopérations occidentales (Nord-Sud) sont estampées de facticité, cupidité, parasité, indignité, opacité, vénalité, iniquité et vassalité. Les volontés de tenir la main des plus faibles vers un changement de trajectoire économique résonnent beaucoup plus dans les maquettes fictives et les présentations powerpoint hallucinantes.
In concreto, les tonnes de coopérations budgétivores cinquantenaires, sexagénaires et octogénaires soi-disant en faveur de la nation dévastée, portées par les institutions multilatérales telles que la BID, l’UE, la BM, l’ACDI, l’ONU et l’USAID, n’enfantent que des rats et des souris.
- Les vrais ennemis
Sous cette ère de diplomatie déviée épicée d’impostures et de postures pharisaïques avantageuses à la voyoucratie et la ploutocratie, peu nombreuses sont les sincérités d’antipathies étalées par les nations rancunières vis-à-vis de la première nation noire libérée du joug de l’esclavage. Cependant, certains faux partenaires affichent leur rancœur tout de go devant l’ingéniosité et le courage de nos aïeux, quoique généreux dans les stratégies qu’ils avaient conçues pour réaliser le miracle de Vertières.
Syndrome du voisin gonflable, la République Dominicaine, jalouse de l’histoire ineffable de la sœur frontalière, perturbe souvent sans filtre et sans diplomatie, en des flèches et des déclarations hostiles suivies de séries d’actions barbares à l’égard des compatriotes en quête d’un mieux être à l’autre partie de l’Ile. De ces menaces et attaques intempestives, même nos universitaires qui les enrichissent et rehaussent leur image ne sont pas épargnés. Sur le plan des échanges commerciaux bilatéraux, les violations, déséquilibres, irrespects, exploitations, contrebandes et injustices aux dépens des détenteurs de la gourde sont tout aussi criants.
Faiblesse de la diplomatie haïtienne aidant, des entités des nations unies dont l’OMC, l’OPS, l’OMS, se trouvent à tout bout de champ contraintes d’intervenir pour mettre de l’eau sur le feu de discorde allumé par les hispanophones nés contre les francophones «acquis». Violation criante de la protection du consommateur, ce serait décidément un scandale de trop s’il se produisait effectivement en République voisine des denrées alimentaires importées sous l’étiquette choquante « Made Exclusively for Haïti ». Une investigation s’avère nécessaire pour vérifier et donc corriger cet impair aux principes des relations de convivialité et du Fair-Trade.
Mi-figue, mi-raisin certes ; mais, les attitudes prétentieuses et tendancieuses de l’Hexagone envers l’ancienne colonie la plus juteuse, exhibent un certain dédain pour amorcer un véritable changement de trajectoire de cette amitié forcée par les règles de la modernité. La France prétend être une championne des valeurs de la liberté ; pourtant, elle continue de fouler aux pieds la victoire impossible des héros de l’indépendance d’Haïti, en 1803, qui constitue une prémisse à l’établissement de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, adoptée en 1948.
Hormis quelques futiles coopérations judicieuses qui s’opèrent entre les deux nations, particulièrement dans certaines bourses d’études, la France ne se dresse pas clairement comme une nation moderne qui voudrait véritablement un élan substantiel des vecteurs directeurs de l’ancienne colonie vers le ciel en vue d’atteindre son plein potentiel.
Les rêves du Quai d’Orsay pour se frayer une position princière dans l’orchestre des nations éclairées lui empêchent d’exhiber dans la clarté ses mauvaises dents et ses griffes contre Haïti. Par contre, en pratique comme en théorie, les capitaines politiques de l’Hexagone déraisonnent, bourdonnent et résonnent dans un orgueil étouffant pour bloquer l’élan du seul pays pauvre de l’Hémisphère. Après plus de deux siècles de fermes plaidoyers, de la victoire de la justice et de la lumière, ce n’est qu’en février 2019 que Dany Laferrière a chichement récolté un fruit succulent des gigantesques efforts semés par des historiens et scientifiques avisés pour persuader ses pairs de l’Académie Française d’insérer le vocable Vertières dans le dictionnaire francais.
Si l’Hexagone avait une infime estime envers l’ancienne colonie victime et pillée, elle aurait légitimé la démarche magnanime de la restitution et la réparation face aux crimes odieux qui avaient abimé, déplumé, déprimé et décimé les richesses d’Haïti. Si la France désire ardemment s’aligner avec les conventions et les références sacrées comme celles prônées par le Droit de l’Homme, elle doit se décider à avaler son orgueil chtonien pour se libérer de l’insomnie, libérer sa conscience et se tailler une place méritoire dans le cercle des nations exemplaires.
Sinon, pharisaïque, maniaque et démoniaque seront toujours les vrais visages affichés par ces prétendues nations salvatrices qui établissent de factices coopérations « motrices » en faveur d’autres patries et d’autres parties dépouillées de la planète.
Sur le chemin de la prise de conscience, mais en zigzag !
Les torts causés à la nation conquérante de la liberté commencent un tant soit peu à tourmenter les prosélytes, acolytes de Gobineau et les fils authentiques des bourreaux d’antan. Timidement, l’ambassade américaine avait témoigné l’année passée sa gratitude envers les exploits des héros Haïtiens en honorant l’indépendance d’Haïti par des notes publiques. Un pas substantiel qui indique que pas à pas, notre patrie pétrie peut relever la tête de l’eau pour damer le pion au trépas. Mais, pas sous le règne des rats, malfrats, salopas, aloufas, avadras, arousas et faux papas de là-bas et au bercail qui plantaient un décor de mafia où se dansa le zumba et se valsa la rumba dans les trésors publics.
Passons en revue quelques un parmi les multiples exemples, déclarations et remords de conscience, qui devaient interpeller les institutions signataires des traités et conventions de paix et de bien-être collectif. Ces cas auraient dû faire l’objet de suivi auprès du tribunal international :
- Face à la tragédie de l’épidémie du choléra importé par des casques bleus, causant 10 000 décès selon l’OMS[1] , le secrétaire général Ban Ki-moon[2], reconnaissant la culpabilité de l’ONU, avait tenu des propos d’excuses, mais insuffisants devant l’assemblée générale des Nations unies.
« Au nom des Nations unies, je vais vous le dire très clairement : nous nous excusons auprès du peuple haïtien ».
Des figures politiques emblématiques telles que Paul Kagame et Nelson Mandela ont prouvé que les processus de négociations requièrent notoriété et intelligence des interlocuteurs de telle sorte que l’on puisse tirer le drap du côté favorable à la collectivité.
Mais sur les fauteuils des offices de négociations actuels, « Ki Moun » avons-nous, sinon des colonnes vertébrales courbées dans la cyphose, la scoliose et la lordose, sans « mounité ».
- Lors de sa tournée caribéenne en mai 2015, l’ancien locataire de l’Elysée, François Hollande[3], avait promis que la France s’acquitterait d’une « dette morale » envers Haïti. Stratégie classique comme en théorie des jeux, l’ancien président, en bon intelligent, avait posé un pion en faveur de son pays. Mais, si les interlocuteurs Haïtiens étaient à la hauteur de leurs tâches, ils sauraient répliquer en plaçant des cartes de stratégie efficace pour arriver à l’équilibre souhaitable de la réparation et la restitution, comme il se doit.
Paris, ne riez pas, ce n’est que partie remise ! Il viendra le temps où le pari de la gouvernance sera mis sur des adeptes de la science et de la conscience pour faire renaître, rire et fleurir la patrie trop pétrie dans une décennie de médiocratie rancie.
- En 2010, l’ancien locataire du Bureau Ovale, Bill Clinton[4], s’est publiquement excusé d’avoir imposé Haïti à avaler une pilule amère en baissant les droits de douane sur le riz américain subventionné, importé pendant son mandat. Cette mesure ovale a anéanti la riziculture, nuisant gravement à la capacité d’Haïti d’être autosuffisant.
« Cette décision a peut-être été profitable à quelques agriculteurs de l’Arkansas, mais en défaveur d’Haïti. Ce fut une erreur. J’ai dû vivre tous les jours avec ce remord de la baisse de la capacité de production de riz capable de nourrir le peuple haïtien ». (Déclaration de Bill Clinton).
N’étaient des débiles au ton arrogant au timon des affaires, on cesserait de consommer du riz importé qui donne de la bile aux estomacs des haïtiens pour plutôt déguster les variétés locales comme le riz Shella, Shelda, Ti solèy, etc.
L’absence de coordination et de leadership dont a fait mention l’ancien premier ministre Jean Max Bellerive dans «L’Assistance[5] Mortelle », serait le véritable nœud gordien entre les promesses mirobolantes de la CIRH et les réalisations rachitiques bloquant le navire dans la direction d’une belle rive.
Suite au séisme dévastateur du 12 janvier 2010, un montant de 13.3 milliards de dollars ont été promis par des pays amis et des institutions donatrices pour le déblayage et la reconstruction d’Haïti. Le programme CIRH, piloté sous la direction de l’ancien président Bill Clinton, s’est révélé un vaste scandale. Les responsables de cette commission au sein de laquelle Clinton officiait à titre de président n’ont pas été en mesure de donner des informations financières relatives à ces fonds promis à Haïti. Aucune surprise ; car ce sont les résultats escomptés dans les contextes d’Etats faillis, pilotés par des êtres sans science et sans conscience.
Question de libérer leur conscience de l’indécence, l’impotence, la déliquescence, la défervescence, la concupiscence et la dégénérescence qu’ils ont causées à cette nation noire championne de la trilogie salvatrice : liberté, égalité, fraternité. Combien d’ambassadeurs et de représentants d’institutions multilatérales vont emboîter le pas pour prononcer des discours similaires à celui de Bill Clinton ou de Ban Kimoon, à titre de mea-culpa ?
Si les leaders impromptus, installés aux postes décisifs comme des extraterrestres, avaient une certaine dimension de l’histoire, les démarches de la restitution et de bien d’autres coopérations plus fructueuses, auraient déjà atteint un bon niveau de maturité.
Corrélation entre exploitation externe et médiocrité interne
Assorti d’un ramassis de majigridis, de projets masimadi, d’inepties, d’hérésies et d’inertie, le menu de l’échec intégral est plaqué dans la tonicité sur les tables de conversation, de restauration, de réparation, de conventions et de négociations imprégnées de discussions ternes, dictées par l’ingérence externe, embaumées de facéties internes et animées par des chefs subalternes désespérés, experts du jeu de bassesse « j’approuve ». Paul Farmer et Ricardo Seteinfus peuvent en dire long dans ce jeu déloyal de facilitation chaotique du pouvoir dévolu aux nuls, aux débiles, aux séniles et de l’autre côté, intérêts mesquins, mauvais butins et pots de vin attribués aux coquins de l’international.
Pour atteindre les objectifs malsains, les immixtions et les mauvais deals nourris via les scrutins malhonnêtes, non crédibles et antidémocratiques s’avèrent la clé de voûte des collusions entre les déséquilibrés des deux côtés de la plaque de la corruption. Les présidentielles haïtiennes de 2010 avaient constitué l’apothéose de cette cause égocentrique qui imbibe la république d’un héritage d’une forte surdose de psychose et de névrose couplées de lordose, scoliose et de cyphose qui sabotent les colonnes vertébrales des institutions régaliennes.
À quand donc le frein serein du trop-plein de l’exploitation des ressources naturelles et humaines par les délinquants, les brigands et les méchants de l’Occident sera-t-il pressé pour qu’enfin Haïti trouve les reins pour se libérer des forces ténébreuses afin de sortir la tête du bassin toxique ?
Jusques à quand cette prétendue impertinence nègre sera-t-elle entièrement « pardonnée » pour que souffle le vent de la paix, la confiance, la conscience, la décence, la compétence et la luminescence dans le sens de la gouvernance avisée et du développement soutenable ?
Mesdames, messieurs, donnez une chance à Haïti des respirer à pleins poumons.
Please, enlevez vos genoux sur nos coups !
We Need to Breathe !
Carly Dollin
carlydollin@gmail.com
[1] https://www.pseudo-sciences.org/Cholera-Haiti-2010-2018-histoire-d-un-desastre
[2] https://news.un.org/fr/story/2016/12/348562-haiti-ban-ki-moon-presente-les-excuses-de-lonu-et-propose-un-nouveau-plan-de
[3] https://www.capital.fr/economie-politique/la-france-paiera-sa-dette-morale-envers-haiti-promet-hollande-1038275
[4] https://foreignpolicy.com/2013/01/11/subsidizing-starvation/
[5] Film documentaire d’Arnold Antonin mettant en relief le contexte politique au lendemain du séisme de 2010.