Le Palais National fait appel aux bons offices de plusieurs journalistes pour tenter d’orienter l’opinion publique sur le lâche assassinat vendredi soir du bâtonnier Montferrier Dorval, dénonce Pierre Espérance du secteur des droits humains en Haïti.
Mercredi 2 septembre 2020 ((rezonodwes.com))–« Pour essayer de brouiller les pistes, aucune disposition sérieuse n’a été prise depuis vendredi pour sécuriser le lieu du crime » a révélé Pierre Espérance, directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains en Haïti (RNDDH) qualifiant de « crime d’Etat« , le crapuleux assassinat de Me. Dorval qui s’apprêtait à regagner sa maison située à Pèlerin 5, non loin de la résidence du couple présidentiel.
Le pouvoir est paniqué et fait appel aux bons offices de certains journalistes – machan’n mikro ak machan’n plim – pour tenter de venir avec d’autres versions des faits, a révélé M. Espérance appelant la fédération des barreaux « à ne pas se laisser entraîner dans les pièges du pouvoir« .
« Me. Dorval a été exécuté« , a certifié le militant des droits humains promettant que ce meurtre ne restera pas impuni, même si « la maison du bâtonnier a été vandalisée pour brouiller les pistes et relever les indices matériels« .
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