Corruption|L’ULCC ne devrait-elle pas interpeller Eddy Jackson Alexis révélant en juin 2016 que « 75% de projets financés sous Martelly ne sont jamais exécutés »

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Où sont passés ces fonds débloqués en fonction des résolutions adoptées en conseil des ministre ? Cela devrait être la première question à poser si toutefois l’ULCC avait un HOMME à sa tête.

« De l’avis général, la corruption et les différentes formes qu’elle peut revêtir, sont dénoncées aujourd’hui comme étant un fléau » Hans Jacques Ludwig JOSEPH – DG de l’ULCC.

Vendredi 7 août 2020 ((rezonodwes.com))–L’ULCC, conformément à l’alinéa 1 de l’article 11 du décret du 8 septembre 2004 l’instituant, si elle voudrait bien se montrer utile à la Nation et effectivement à la hauteur de sa tache, devrait en principe demander au secrétaire d’Etat à la Communication, M. Eddy Jackson Alexis, de se mettre à sa disposition pour une audition à propos de son point de presse du 21 juin 2016 au cours duquel il a révélé une vaste corruption orchestrée par l’administration Martelly-Lamothe.

M. Alexis qui a bossé dans le gouvernement provisoire de Jocelerme Privert, a en juin 2016 critiqué virulemment le régime PHTK 1 et maintenant il est affilié à PHTK 2 nourrisant le vœu de repasser le pouvoir à PHTK 1 qu’il a dénoncé en 2016. Selon lui, « sous l’administration Martelly-Lamothe, 75% de projets financés ne sont pas achevés ou ne sont jamais exécutés« . Une déclaration amplement suffisante pour que l’ULCC se lance à la poursuite de son auteur et éventuellement lancer un mandat d’amener ou de comparution à l’encontre de Michel Martelly et de Laurent Lamothe et consorts.

L’ULCC qui revient actuellement sur des dossiers intéressés remontés à environ 3 ans, ne trouverait aucune difficulté à enquêter sur la mauvaise gestion de l’administration Martelly-Lamothe dénoncée par M. Alexis qui fut parmi les premiers à feuilleter au lendemain du 14 février 2016, certains documents compromettants.

Mais après tout, c’est le job de ULCC de courir après les présumés corrompus, on n’en disconvient pas. Maintenant à moins de 6 mois de la fin du régime autoritaire de Jovenel Moise, le DG de l’ULCC va-t-il justifier le paradoxe dans le fait que les cons soient bornés et que la connerie soit sans limite ?

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