L’insécurité programmée avec la fédération des gangs pro-pouvoir, fait 50 autres victimes à Port-au-Prince.
Selon le rapport du Rnddh, qui met en évidence les alliances présumées, mais confirmées par Me. Reynold Georges, entre des gangs et des autorités du Palais National, au cours de la même période, 30 autres personnes ont disparu et 15 femmes ont été violées dans la commune de Cité Soleil mise en coupes réglées.
Jeudi 6 août 2020 ((rezonodwes.com))–Au moins 50 personnes ont été assassinées en juillet dernier à Cité Soleil, une banlieue de Port-au-Prince contrôlé par des gangs armés fédérés pro-pouvoir PHTK, a rapporté mercredi le Réseau national haïtien pour la défense des droits de l’homme (Rnddh).
Après quelques mois de trêve due au fléau du Covid-19, l’insécurité croît à nouveau et de manière exponentielle dans le pays, en particulier à Port-au-Prince, où les rapts, les meurtres par représailles, les agressions et autres ont augmenté, selon les plateformes humanitaires.
D’autre part, Renan Hédouville, coordinateur de l’Office de protection des citoyens, a laissé entendre que les bandits se sentent bien soutenus. Ils sont protégés par certaines autorités alors que la population est abandonnée à elle-même », a-t-il déclaré.
Mercredi soir, lors d’un conseil des ministres de facto, l’apprenti-dictateur a appelé à la tolérance zéro en matière de criminalité et a donné des instructions pour rétablir la sécurité générale et routière.
« La paix n’est pas un discours. La paix n’est pas un débat théorique. La paix doit être une réalité concrète. Et c’est la loi qui doit être appliquée à tout prix », a déclaré le ministre de la communication et de la culture, Pradel Henriquez, devenu ministre sans passer par l’application des règlements établis par la Constitution.
