Jeu de gifles. Le Sénateur Steven Benoît doublement décalotté, lundi, par son homologue Carl Murat Cantave, exige, mercredi, des excuses publiques de la direction et de la salle des nouvelles de Radio Caraibes.
Port-au-Prince, mercredi 12 octobre 2016 (rezonodwes).- Les honorables Sénateurs de la République ont tenu, mercredi, une séance en urgence, non pas pour se plancher sur l’épineux dossier d’aides à coordonner et apporter aux victimes de Matthew, mais pour statuer sur le litige Cantave-Benoit. Celui-ci, à 2 mois et demi de la fin de son mandat de parlementaire en fonction, se sentant lésé et blessé dans son amour-propre, exige des excuses des journalistes du journal-matin de Radio Caraïbes, a-t-il affirmé, l’a passé en dérision, avec une nette déformation des faits, mercredi matin.
Le Sénateur Benoît, surnommé à juste titre l’homme des dossiers, qui cherche à réparer son honneur, a déclaré « n’être opposé aux orientations sexuelles d’aucun individu », cependant, a-t-il avancé, « à aucune durée de sa vie, il n’a eu jamais à faire l’expérience homosexuelle ».
M. Benoît, ex-candidat en 2015 à la présidence d’Haïti, en s’adressant mercredi au président du Sénat, lors de cette séance spéciale, preuve en main, dit « trouver suspect qu’un membre-avocat du Bureau politique du Sénateur Cantave soit le même homme qui a récemment accusé le Sénateur Sénatus de stigmatiser les MasiMadi ».
Le sénateur Benoît qui ne se remet pas de ses émotions, a raconté également l’état de choc dans lequel se trouvait le Sénateur Sénatus quand ce dernier a appris la présence au sein du Bureau politique du Sénateur Cantave, de ce même individu à « orientation sexuelle », selon ce qu’il avait ouvertement déclaré. Rappelons que ce membre proche du Bureau politique de M. Cantave avait récemment écrit au sénateur Sénatus pour lui rappeler que son opposition farouche à l’homosexualité était seulement pour le parlementaire une façon de « faire une santé électoraliste au dépend d’humbles gens qui veulent jouir de leur orientation sexuelle sans se faire intimider ».
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