Il fait vraiment pitié de voir le fruit de toute une vie, disparaître d’un coup en période de catastrophe.
Pembroke Pine – Florida, lundi 10 octobre 2016.- Plusieurs de nos amis nous demandent : pourquoi encore Haïti ? Qu’a fait cette île pour mériter ce sort ? Quand est-ce-que ce pays va finalement renaître de ses cendres ? En abordant le sujet des catastrophes naturelles, beaucoup d’entre vous comprendront ce dont nous allons parler, particulièrement si vous avez vécu de près les pertes occasionnées par le déchaînement d’éléments naturels.
Nous pouvons citer, par exemple, les tempêtes tropicales, les ouragans ou les vents violents, qui causent d’importants dégâts. Nous pensons aussi aux pluies torrentielles provoquant des inondations ou bien aux périodes de sécheresse responsables de famines, sans parler des phénomènes comme les tremblements de terre ou des fléaux, comme les nuages de sauterelles.
Toutes ces manifestations peuvent être qualifiées de catastrophes naturelles et leurs effets sont souvent désastreux et dévastateurs. Dans certains pays, notamment Haïti, ces catastrophes naturelles peuvent ponctuer la vie des gens, plus ou moins régulièrement.
Pour ceux qui sont frappés par ces forces naturelles, les conséquences sont extrêmement lourdes et douloureuses. En premier lieu, les pertes humaines : pensons, par exemple, à ceux et celles qui furent engloutis par les inondations ou aux enfants mourant lentement, faute de nourriture, mais aussi aux pertes matérielles : destruction de maisons, pertes des récoltes, etc. Le fruit de toute une vie a disparu d’un coup. Ceci étant dit, les catastrophes naturelles sont alors une énorme source de souffrance, pouvant susciter des questions, faire naître le doute et le désespoir dans le cœur de ceux qui sont confrontés à leurs effets destructeurs.
Généralement, suite à ces catastrophes naturelles, les gens se demandent lamentablement simplement « pourquoi » » pourquoi nous » ? Pourquoi ces choses arrivent-elles aux enfants de Dieu ? Pourquoi ces choses m’arrivent-elles ? En tant qu’êtres humains, quand un malheur arrive, nous supposons qu’il doit y avoir une raison, mais laquelle ? Or nous sommes convaincus que la Bible nous donne des réponses à toutes les interrogations suscitées par la vie, y compris celles que font naître les catastrophes naturelles.
Ces dernières existent pour nous rappeler la proximité de la mort qui nous attend tous, un passage obligé à l’autre vie. Elles nous rappellent aussi la fragilité de la vie et la vanité des biens matériels dans lesquels des êtres humains placent toute leur confiance. Les hommes, par leurs propres actions peuvent amplifier les risques de subir une catastrophe naturelle.
Certaines personnes comme le pasteur américain, révélé par la suite un imposteur, imposteur américain, le faux prophète Pat Patterson pensent que les catastrophes naturelles, sont une punition envoyée par Dieu. Ce « sans vergogne » eut à dire lors du séisme du 12 janvier 2010, qu’Haïti est victime de son propre malheur. Nous ne devons pas penser que les gens frappés par des catastrophes naturelles sont plus mauvais que ceux qui en sont épargnés.
Ceux qui meurent dans de telles circonstances et ceux qui perdent tout ne le méritent pas plus que les survivants, sortis indemnes. Toutefois, il ne faut pas se faire trop d’illusions, les êtres humains sont tout aussi mauvais, égoïstes et violents aujourd’hui qu’à l’époque de Noé. De nos jours nous entendons parler de catastrophes naturelles, et certains d’entre vous les vivent de près, que ce soit des sécheresses ou des inondations, des tremblements de terre ou des fléaux de sauterelles.
Ces désastres, plus ou importants, nous rappellent que quelque chose ne va pas dans ce monde et qu’une malédiction pèse sur lui. Dans un sens, le monde naturel ne fait que renvoyer l’image du comportement des humains. L’humanité a introduit la violence et l’injustice dans le monde, alors il ne faut pas s’étonner que Dieu permette à sa création de se retourner contre les hommes avec la même violence et la même injustice dans le but de nous amener à réfléchir.
A présent, nous voudrions montrer qu’il peut y avoir un lien direct de cause à effet entre le comportement des hommes et l’environnement dans lequel ils vivent. Autrement dit, les hommes, par leurs propres actions peuvent amplifier les risques de subir une catastrophe naturelle. D’abord, à l’échelle mondiale, il est reconnu de nos jours que la planète est en train de se réchauffer et ceci à cause des gaz émis par les industries et les transports.
Plus loin, il est aussi également reconnu que l’une des conséquences de ce réchauffement planétaire est une augmentation des catastrophes naturelles et de leur gravité: il y a davantage de tempêtes violentes, d’inondations, et ailleurs, de périodes de sécheresses. On peut donc affirmer que la convoitise déchaînée des pays industrialisés produise des retombées, parfois dramatiques, sur tout le monde, tout un continent, tout un pays.
Dans la plupart des cas, ce ne sont pas forcément ceux qui se conduisent de façon irréfléchie qui en subissent les conséquences. Les hommes abusent de la terre, ils abusent de toutes ces ressources naturelles que Dieu leur a confiées, et ils en subissent tous, les conséquences. Nous pouvons citer d’autres exemples de catastrophes naturelles dont les conséquences sont aggravées par la faute des hommes. Comme premier exemple, prenons le cas d’une région à risque sismique élevé.
Si l’on y construit des immeubles bon marché, non conformes aux normes antisismiques de construction et de sécurité, leurs habitants risquent fortement de mourir en cas de tremblement de terre, car ces maisons et ces immeubles s’écrouleront facilement, comme un château de cartes. Ensuite, les autorités d’un pays laissent parfois des personnes construire leurs habitations dans des endroits où, en cas de pluies diluviennes, il existe un fort risque d’inondations ou de glissements de terrain, entraînant des pertes regrettables de vies et de bien.
Enfin, là où il a été procédé à la déforestation, il existe plus de risques d’inondation, car les arbres ne retiennent plus l’eau sur le sol. Ce qui entraîne également plus de risques de famine, car la qualité du sol se dégrade et les récoltes diminuent, surtout en périodes de sécheresse. En bref, dans leur relation avec la terre, comme dans de multiples autres domaines, les décisions irréfléchies des hommes ont tendance à se retourner contre eux.
Or, dans la plupart de ces cas, ce ne sont pas forcément ceux qui se conduisent de façon irréfléchie qui en subissent les conséquences. C’est ainsi, par exemple, que ce sont surtout les pays prospères qui profitent des produits de l’industrialisation, tandis que les pays en voie de développement souffrent davantage des effets dramatiques du réchauffement de la planète.
Et ce ne sont pas, non plus, les constructeurs d’immeubles peu solides qui se font écraser lors des tremblements de terre. Ce dont nous parlons est un symptôme, parmi d’autres, de l’injustice profonde qui règne dans le monde. Oui, certains riches ou puissants abusent trop souvent de leur position ou de leur pouvoir, et c’est l’environnement qui en souffre ainsi que les hommes et surtout les pauvres et les défavorisés.
Ce genre d’exploitation et d’oppression existe depuis toujours, mais les conséquences, surtout sur l’environnement, vont en s’aggravant…
A suivre r_bourget@yahoo.co
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