Samedi 1er octobre 2016 (rezonodwes).- Qu’est-ce qui empêche à une mère et son fils de se marier et avoir des enfants ?
À notre époque, avons nous dit, il n’est possible de parler d’une morale universelle, c’est-à-dire de LA morale, sans devoir aussitôt rejeter pour fausses la plupart des morales existantes.
Notre perspective n’est certainement pas de vanter l’homosexualité, l’inceste, le couple libre, l’échangisme, l’adultère, la zoophilie, d’en faire la propagande ou ni critiquer les croyances ou les principes de quelconque pays, organisation, institution ou personne. Notre seul objectif est de faire voir aux intolérants l’existence de ces moeurs ou valeurs depuis que le monde est monde.
N’oublions pas que les États-Unis sont le Dieu Tout-puissant et le maître de ce monde. Aujourd’hui, les États-Unis, le Canada et l’Europe veulent abolir la criminalisation de l’homosexualité, demain celle de l’inceste, et le jour d’après de la pédophilie, de la zoophilie, de la cocaïne, de l’héroïne . ..
Un juge australien de première instance a suscité un tollé en affirmant que l’inceste pourrait bien ne plus être un tabou, si on veut bien le considérer comme relevant des relations consenties entre adultes. Le juge qui siège dans un tribunal de district du New South Wales, a fait remarquer à l’appui de ses déclarations que l’homosexualité elle aussi était jadis considérée comme criminelle et « contre nature », mais qu’elle est aujourd’hui largement acceptée.
Il a ajouté que l’inceste est aujourd’hui considérée comme un crime parce qu’il peut résulter en des malformations chez l’enfant qui naît de ce type de relations, mais que cette raison a de moins en moins de pertinence en raison de l’accès facile à la contraception et à l’avortement.
Il n’y a rien de répréhensible dans les avances d’un fils vers sa mère, d’un père vers sa fille ou d’un frère vers sa sœur dès lors qu’elle atteint la maturité sexuelle, qu’elle a eu des relations sexuelles avec d’autres hommes et qu’elle est “disponible”, n’ayant pas de partenaire sexuel.
Comment croire à la loi dans un monde discriminatoire si on réprime le délit d’adultère de la femme plus sévèrement que celui de l’homme ?
Le mariage étant un jeu d’intérêt et des coquins, avec la libération sexuelle et notamment grâce à la contraception, les femmes mariées ont gagné le droit d’être infidèles et d’avoir des relations sexuelles avec celui ou celle qu’elles désirent sans contrainte.
Si l’animal est libre dans la sexualité, pourquoi l’homme ne peut-il pas agir comme bon lui semble ?
Kant, lui, distingue l’homme de l’animal par la morale. L’homme est un être moral par essence en tant qu’il est doué de conscience, de raison et d’une volonté autonome qui lui permet d’exercer une liberté. L’homme agit en déterminant lui-même la loi de son action. La moralité suppose la liberté. Or l’animal, lui, est déterminé dans son agir par des causes étrangères (l’instinct, la nécessité). De ce fait il n’est pas libre, donc pas moral, donc différent de l’homme et inférieur à lui. Le propre de l’homme, c’est d’être un être moral et libre.
Qu’il s’agisse des mœurs en constante évolution ou de notre manière d’appréhender ce qui nous entoure, le monde ne cesse de se transformer pour le meilleur ou pour le pire.
Résignons-nous, et cependant, adaptons-nous à nos valeurs religieuses, familiales, culturelles et traditionnelles !
Gerry Jabon