Le nom de Toto Constant, un colis encombrant pour le régime Tèt Kale, « ne serait plus inclus » dans la liste des éventuels déportés des USA, le 11 mai prochain

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Après les makout des Duvalier, ensuite les attachés de Namphy et d’Avril, suivis par les chimè d’Aristide, et maintenant les bandits et les gangs armés pro-pouvoir Jovenel Moise et PHTK, il existait avant le groupe FRAPH de Cedras et des FAd’H…Haïti est toujours plongé dans un cercle vicieux infernal pour nous tourner presque tous en dérision tout en plongeant le pays dans le chaos.

« Ce ne sont pas les violations des droits de l’homme de Toto Constant qui ont finalement conduit le chef paramilitaire haïtien en prison. C’était une fraude hypothécaire à Long Island. » MotherJones, dans la revue de May/June 2008 Issue.

Samedi 9 mai 2020 ((rezonodwes.com))–Information à prendre toutefois au conditionnel car le ministre haitien des Affaires Etrangères qui en a fait lui-même cette annonce, jeudi dernier, n’est pas trop certain que sa requête sera agréée par les autorités américaines.

Répondant à une question de radio Kiskeya concernant l’ancien collabo des FAd’H et membre-fondateur du groupe paramilitaire Fraph, condamné à 37 ans de prison pour fraude aux Etats-Unis, le ministre Claude Joseph a fait savoir qu’ Haïti n’a aucun problème pour accueillir ses fils revenant de l’extérieur, par contre, « le gouvernement a demandé de différer la date de déportation de Emmanuel Constant ». « FNou mande pou fè yon ti kenbe’l toujou pou nou« , a littéralement expliqué Joseph.

Le journal Miami Herald, beaucoup plus direct, a indiqué qu’ « un célèbre chef d’escadron de la mort haïtien et ancien agent de la CIA, dont l’organisation paramilitaire a violé, torturé et terrorisé des opposants politiques, a obtenu un sursis d’expulsion des États-Unis ».

Toutefois, « il n’est pas clair si Constant, 63 ans, sera expulsé à une date ultérieure ou s’il sera libéré sur parole par le DHS, qui a tenté pour la dernière fois d’accélérer son retour en Haïti en 2008 après avoir conclu un accord de plaidoyer qui a finalement été rejeté » a précisé le plus grand quotidien de la Floride ajoutant avoir essayé en vain de confirmer cette information auprès du Département d’État américain et celui de la sécurité intérieure.

Soulignons que Toto Constant, fils d’un ancien officier de l’armée d’Haïti, actuellement réduite à sa plus simple expression, a été condamné en 2008 à une peine allant jusqu’à 37 ans de prison. Constant est le fondateur et le dirigeant du Front pour l’avancement et le progrès d’Haïti, ou FRAPH, qui a vu le jour après le renversement de l’ancien président Jean Bertrand Aristide par les militaires en 1991. Lui et le FRAPH ont été accusés de multiples atrocités, dont le massacre de partisans d’Aristide en 1994 à Raboteau, aux Gonaives, lors d’un procès par contumace en 2000 et controversé en 2005.

3 COMMENTS

  1. Au retour de Toto Constant, il constatera tristement qu’il n’est qu’un petit assassins compares aux assassins d’Haiti, surtout ceux du gouvernement, de nos jours. Il fut un temps ou Toto etait un monstre, un assassin comme il y en avait peu, mais aujourd’hui, il fait partie de la foule.

  2. Haïti, faut-il toujours que le loup ait la clef du poulailler au point de la confier enfin et toujours à une progéniture inconnue dont il n’a même pas encore vu l’arrivée à l’horizon et encore moins avoir fait la connaissance. Quelle est théorie abstraite et infaillible qui réussit toujours dans son application? Pourquoi les théories sur le bien- être social sont si à l’écart?

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