Deux morts et deux blessés à New York lundi, lors des festivités de West Indian Parade, organisées tous les « Labor Day » et qui réunissent plusieurs milliers de fêtards et de curieux, une façon pour eux de dire au revoir aux vacances d’été.
Ces incidents, selon des témoins, qui rapportent avoir vécu ce même fait similaire dans le passé, sont survenus dans trois endroits différents, en dépit des dispositifs de sécurité établis et renforcés par la police de New York, pour réduire au maximum des risques de dérapage, cette année. Deux jeunes résidents de Brooklyn Tyreke Borel, âgé de 17 ans et Tiarah Poyau, 22, selon des rapports de police, ont été abattus dans les premières heures de la matinée lors de l’éclatement des violences dans le quartier de J’Ouvert, réputé pour des ambiances surchauffées à Labor Day.
Le Maire de New York, peu de temps après ces incidents meurtriers, a déclaré que « nous n’allons en aucun cas laisser à quelques-uns nous défier. Nous n’allons pas non plus laisser à ces individus commettant ces mauvais actes défier des centaines de milliers d’entre nous agissant dans la droiture ». Ces déclarations, pour le moins rassurantes, ont permis aux festivités de démarrer un peu tard dans la journée, sous haute surveillance policière, avec des groupes à pied et des festivaliers montés sur des chars allégoriques qui défilaient joyeusement.
Tôt lundi, la municipalité de New York avait annoncé que l’effectif d’agents patrouillant les zones où cet événement culturel se produit annuellement, allait être doublé. Cette mesure de renforcement de patrouilles est en vigueur depuis l’année dernière après la mort par balles, à Labor Day 2015, de Carey Gabay, un proche du gouverneur de l’Etat de New York Andrew M. Cuomo.
