Destitution de Dilma Rousseff, qui est désormais un ancien chef d’Etat du Brésil
Brasilia, mercredi 31 août 2016 (Rezonodwes).- Le Brésil est depuis ce matin sans un président constitutionnellement élu et va devoir attendre 2018 pour l’organisation de nouvelles élections présidentielles. Le Sénat, après plusieurs heures de délibération a approuvé, mercredi matin 31 août 2016, la destitution de la présidente Dilma Rousseff, la première femme-élue présidente du Brésil.
En effet avec 61 votes pour, contre 20, le Sénat du Brésil a voté une résolution contraignant Mme Rousseff, provisoirement écartée du pouvoir depuis mai 2016, à se retirer définitivement du Palacio do Planato. Les allégations retenues contre la présidente Rousseff se reposent sur de graves « violations des lois sur le budget national ».
Toutefois, le Sénat a voté contre la demande d’empêcher à Mme Rousseff de ne briguer une fonction publique qu’après 8 ans.
Dilma Rousseff devrait d’un instant à l’autre, d’après des agences de presse locale, prendre la parole depuis Palacio Planalto, pour s’adresser à ses compatriotes. Rappelons que depuis le mois de mai dernier, la République confédérée du Brésil est dirigée par Michel Temer, comme président provisoire. D’après la Constitution brésilienne, il est appelé à achever le reste du mandat de Rousseff, jusqu’à la fin de 2018. M. Temer devrait prêter serment à 04:00 comme le nouvel homme fort du Brésil, jusqu’en 2018.
Notons que la dernière fois qu’un président du Brésil fut contraint de renoncer à ses fonctions, remonte à 1992, son nom est avec Fernando Collor de Mello.
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