10 novembre 2024
Un ver pervers comme une vermine qui mine nos mines et qui nous extermine !
Actualités Orientation Société

Un ver pervers comme une vermine qui mine nos mines et qui nous extermine !

Fermeture d’entreprises de manufacture, ligature des liens amicaux, interdiction des activités de manucure-pédicure, pénurie de nourriture, ruptures économiques, des familles dans la torture et des cadavres en déconfiture échappées au contrôle des préfectures. Notre douleur est saturée, le cœur immolé, les reins abîmés, les poumons infectés, la vie dénaturée ; la facture est extrêmement salée.

Vendredi 17 avril 2020 ((rezonodwes.com))– Depuis l’investiture dictatoriale et l’aventure fatale de cette pestiférée, l’agriculture, l’aviculture, la pisciculture, la viniculture, la carpiculture, l’aquaculture, toutes les formes de cultures sont menacées, négligées et cloîtrées dans un blocage, une inefficience et une absence de concurrence surprenante. Malchance, maltraitance, déchéance et défaillance de 7.7 milliards de bouches à nourrir quotidiennement. Les disparités cinglantes de la distribution des richesses de la planète devaient déjà interpeller la conscience humaine ; car des institutions s’indignaient de constater que les nourritures jetées à la poubelle étaient suffisantes pour nourrir les centaines de millions de familles vivotant dans la pauvreté abjecte.

Depuis 2011, un rapport de la FAO en appelait à une réduction des pertes alimentaires dans la perspective de nourrir le monde entier. Ces justes plaidoiries demeurent un vœu pieux jusqu’avant la crise covidique. Espérons que cette transition impromptue permettra définitivement de tirer la leçon salutaire d’une meilleure distribution des milliards qui ne font aucun sens dans un milliardième de poches pendant que des marées humaines font journellement toutes les acrobaties imaginables et inimaginables pour décrocher du pain dans le dédain afin de manger à leur faim.  

Le Nord et le Sud embarqués dans le même navire de l’improductivité

L’offre est coffrée dans une atroce catastrophe puisque les bateaux, les avions, les camions, les chameaux et les mules de transports des matières intermédiaires et des produits finis ont également vu des murs blindés érigés par le parasite qui sabote les règles fondamentales de rencontres entre l’offre et la demande pour huiler le marché. A un certain stade de rareté aiguë, ce ne sont même pas des milliers de dollars qui vont pouvoir garantir la livraison d’un plat chaud à domicile.

Pendant que les inputs du Sud souffrent de transport maritime et aérien ; les outputs du Nord languissent dans une attente de reprise de la vie capitaliste folle, sans aucun agenda bien défini. L’exploitation des matières premières, des mines, des enfants et de la force de travail africaine est en pause involontaire pendant que les productions et les ventes acharnées des produits finaux de la technologie et de la nutrition sont en berne à l’Occident. Que de milliards dans le chocolat, le poisson, les fruits et légumes, vont être réduits de la colonne des actifs des compagnies prédatrices de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique. Bien sûr, d’autres compétiteurs, notamment dans le secteur pharmaceutique, vont profiter de ce momentum favorable aux médicaments pour faire des surenchères et accroître leurs profits en des jeux loyaux et déloyaux.

J’imagine combien l’Afrique bafouée, exploitée, abusée et violée souffre de cette vacance prématurée accordée par la pestiférée. Mais bien plus encore, combien les prédateurs de l’Occident sont en train de se ronger les ongles en raison de cet arrêt non programmé de l’exploitation des mines d’or, du cobalt, du pétrole et du cacao des pays du Sud. La production du chocolat, au chiffre d’affaire annuelle de 100 milliards de dollars, va encaisser un sacré coup. Autant les produits technologiques, de la pêche et de l’élevage vont en pâtir amèrement.

A quand donc le retour à l’équilibre déséquilibré qu’il faudra bien repenser ?

Il va falloir beaucoup d’encre et de cran pour la lecture et l’écriture de cette conjoncture cynique de laquelle nos progénitures et les générations futures doivent tirer des enseignements avantageux pour éviter les mêmes ratures, bavures et incultures des hautes magistratures qui sapent le bonheur de la créature humaine.

Ce n’est surtout pas en des postures d’imposture ni des littératures superflues que les grosses pointures politiques vont sortir la planète de ce contexte de pourriture. La signature de la fin de cette dictature du parasite va être paraphée dans la probité et l’équité quand les chefs des primatures et des hautes magistratures procurent les fournitures, les moyens et la liberté aux illustres scientifiques de triture pour exercer leurs métiers dans l’objectivité et la droiture. La superstructure scientifique a certainement raté de ménager sa monture dans ce voyage lointain interrompu à mi-chemin sous l’emprise d’une invitée surprise qui nous dicte ses lois. Des infrastructures robustes, des structures de travail intense et des architectures solides s’imposent pour que les fameux instituts de recherche cessent de louper l’opportunité de traquer le petit animal pour le mettre en cage. Ce ne sont pas les histoires farfelues, les discours oscillatoires, contradictoires, aléatoires et discriminatoires ni les dilatoires politiques qui vont contribuer à aider les laboratoires à assurer la victoire jubilatoire. Plus que jamais, les capitaines de notre planète en détresse devraient se rendre à l’évidence que la cosmogonie requiert une quête en permanence d’harmonie, de synchronie et de symphonie pour éviter les crises de pneumonie, de dystonie, d’asthénie, de psychasthénie, de schizophrénie et l’agonie.  

Le grand capitaine immature de la Maison Blanche, sceptique de la science et dépourvu d’un brin de conscience suffisant pour surseoir sur ses projets de candidature égocentriques, mettent en péril les fils de connexions diplomatiques et pacifiques entre les nations. Le directeur général de l’OMS s’inquiète de la volonté manifeste de telles personnalités insouciantes qui jouent avec le feu en tentant de politiser le Covid-19. Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus préconise l’unité et l’entente entre les partis politiques peu importe leur orientation, car les recherches, les prévisions et les simulations stipulent que la réponse soutenable au coronavirus dépend de l’harmonie interne qui devra se généraliser dans une synergie internationale en vue de diminuer les sépultures et apporter des réponses soutenables au profit de l’humanité.

Soudain, il ne vaut plus la peine de se donner la peine de prendre soin de la verdure dans ce dur calvaire qui clôture toutes les ouvertures et menace toutes les cultures dans une caricature lugubre. On ne saurait continuer dans cette condition ignoble et funeste.

Les enfants, les jeunes et les familles sont impatients de voir la couture et la suture de ce creux dans un factice refuge salvateur invivable pour enfin constater la capture de la pestiférée en vue d’exhiber nos belles dentures dans des éclats de rires, de joies et d’euphories.

Carly Dollin

carlydollin@gmail.com  

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.