Des millions d’enfants courent un risque accru de subir des préjudices alors que leur vie se déroule de plus en plus sur l’Internet pendant le confinement décidé pour lutter contre la pandémie de Covid-19, ont alerté mercredi plusieurs agences de l’ONU et leurs partenaire
Jeudi 16 avril 2020 ((rezonodwes.com))– « La pandémie de coronavirus a entraîné une augmentation sans précédent du temps d’écran », a déclaré le Directeur exécutif du Partenariat mondial pour mettre fin à la violence contre les enfants, le Dr. Howard Taylor.
« Les fermetures d’écoles et les mesures strictes de confinement signifient que de plus en plus de familles comptent sur la technologie et les solutions numériques pour que les enfants continuent d’apprendre, de se divertir et de se connecter au monde extérieur, mais tous les enfants n’ont pas les connaissances, les compétences et les ressources nécessaires pour se protéger en ligne », a précisé le Dr. Taylor.
Plus de 1,5 milliard d’enfants et de jeunes ont été touchés par les fermetures d’écoles dans le monde, selon l’UNICEF. Nombre de ces élèves suivent désormais des cours et ont davantage de contacts en ligne.
Passer plus de temps sur des plateformes virtuelles peut rendre les enfants vulnérables à l’exploitation sexuelle et à la manipulation psychologique en ligne, car les prédateurs cherchent à exploiter la pandémie de Covid-19.
Aussi, l’absence de contact direct avec les amis et les partenaires peut entraîner une prise de risque accrue, comme l’envoi d’images sexualisées, tandis que le temps passé en ligne, plus long et non structuré, peut exposer les enfants à des contenus potentiellement dangereux et violents ainsi qu’à un risque accru de cyberintimidation.