Dès le départ, je tiens à préciser que peu chaut la part de faux et de vrai dans ce que les médias rapportent de la fondation Clinton, lequel fut coprésident de la commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti après le séisme du 12 janvier 2010. De toute façon, il y a toujours un peu des deux en ces cas de dossiers controversés.
Ce qui nous importe ici c’est de dénoncer la servilité à tout faire d’une certaine Emmanuelle Gilles, haïtienne, qui a osé louer dans un article, Clinton et ses mufleries politiques en Haïti, un Clinton qui a lui-même avoué avoir contribué à détruire la production agricole haïtienne par la politique que sa présidence a imposée lors du retour d’Aristide en Haïti; ce qui fut en fait la mise à mort du pays dont la vocation est essentiellement agricole.
On sait aussi que le même Clinton a ensuite – ce qui est inavouable – utilisé sa forte influence uniquement pour faire ostentation de bonhomie, spectacle médiatisé de charité après le séisme du 12 janvier 2010, tout en renforçant l’impérialisme étasunien par la force de sa fondation, une de ces Ong dont la mission est de prendre le contrôle des pays du sud en laissant à l’État de ces pays, un rôle de comparse.
J’écris donc ce texte dénoncer l’abomination de cette collaboratrice des néocolonialistes, valet sordide des prédateurs, zélatrice infecte des exterminateurs d’Haïti. De fait, il est clair que quiconque appuie un monstre étranger qui instrumentalise la misère de son propre pays, relève de l’infamie méprisable du valet malsain, de la posture d’un rejet-rebut de la félonie.
Ma question à ce stade des choses, est celle-ci : est-il permis, même relevant de la canaille la plus grivoise, même dans la puanteur de la plus impudente flagornerie et du plus bas affairisme, à un haïtien ou une haïtienne, de justifier ce que Clinton a fait en Haïti, où son influence après sa présidence destructrice de l’agriculture s’est servi de sa fondation éponyme pour se magnifier lui et ladite fondation sans strictement rien apporter au pays en détresse après le 12 janvier 2010, malgré toutes les publicités dont son image a pu bénéficier? Je pose la question pour avoir parcouru une page du Nouvelliste (1) qu’on m’a expédiée par mail où la dénommée Emmanuelle Gilles, radoteuse professionnelle en défense systématique des saloperies indéfendables de l’impérialisme, s’est médiatiquement déculottée en public, à vouloir absoudre le comportement de la fondation Bill Clinton au pays en lui vouant une véritable hagiographie nauséabonde.
Étalant un vain luxe de détails chiffrés pour tenter de manipuler la foule inculte, la pitoyable haïtienne s’est faite, sous prétexte de souci de la vérité, la littérale négresse de service des Clinton et de l’impérialisme. Publier en politique, particulièrement dans le cas de cette apologie des Clinton à l’heure des joutes pré-électorales étasuniennes, comporte nécessairement et sordidement une finalité perlocutoire malsaine parce que manipulatrice du public haïtien quant à la perception de certains prédateurs internationaux.
Nous sommes en face d’une vendue-achetée des impérialistes, idiotement arrogante, le genre de zélés des colons qu’on rencontre assez souvent parmi les cohues de la platitude flagorneuse constituant certaines catégories opportunistes et fascistes de la société, lesquelles sont toujours du côté des plus forts! Et, le drame, Emmanuelle se croit si habile qu’elle voudrait – en publiant dans le timing précis des élections étasuniennes dans la perspective d’une élection au pouvoir d’Hillary – nous faire croire que c’est angéliquement, sans faire elle-même de la propagande, juste pour rétablir la prétendue vérité des faits, qu’elle se débat comme un diable dans un bénitier afin d’innocenter voire d’exalter les Clinton qu’elle présente aux yeux des haïtiens comme des gens propres et bienveillants soutenant la cause haïtienne! C’est classique, les propagandistes politiques, en bons affairistes manipulateurs, nient toujours de faire de la propagande!
Non, aucune compilation de chiffres ne lavera Clinton et sa politique en Haïti tant pendant la durée de sa présidence, qu’après le séisme de 2010, par l’entremise de son Ong. Ce ne sont pas les calculettes d’un jouet des colons, compilant des chiffres trouvables par tous, en arguant idiotement faire de la recherche universitaire supérieure, qui opérera la thaumaturgie de la purification instantanée pour un politicien véreux du nord dévorant le sud… Il n’y a que pour les soudoyés serviles de l’impérialisme, les cons utiles diplômés ou non du néocolonialisme que tout se résume à quelques chiffres ou statistiques, d’ailleurs facilement manipulables, pour transformer les prédateurs en philanthropes.
Je ne saurais avoir de débat avec madame Gilles dont le niveau est strictement courtisan et rien d’autre, car on ne débat qu’avec des interlocuteurs ayant un seuil suffisant de qualité cognitive et discursive, une habileté théorique, une compétence idéelle pour analyser. Une minable courtisane qui ne sait ni cogiter ni analyser mais simplement compiler et flatter, ne peut être une interlocutrice. Un débat implique au moins un vis-à-vis d’un certain poids! Néanmoins, quand un individu de paille n’ayant que sa platitude de lèche-semelles et son vide d’humanité ose utiliser l’espace public pour diffuser ses vilenies politiciennes, il faut mettre en garde les non informés qui pourraient être pris au piège du spécieux de son baragouin politique.
C’est un devoir citoyen de démasquer l’infamie des ennemis haïtiens du pays qui se font les thuriféraires de ses contempteurs étrangers. C’est aussi un devoir de faire taire les sinistres psittacismes pro-impérialistes, les âneries d’une négresse de service qui psalmodie le nom d’un président étasunien comme si il y avait une amitié possible entre une puissance dominante et un pays paupérisé en forte partie par cette puissance! Nous comprenons pourquoi notre fieffée flatteuse banalise dans son texte, en s’y référant brièvement, la destruction de l’agriculture haïtienne par les Usa et Clinton.
Il s’agit pour elle de minimiser impudemment toute les horreurs et agressions de ses maîtres en Haïti dans le seul but pernicieux de montrer une prétendue honnêteté de Clinton, « ce bienfaiteur protecteur et ami » du peuple haïtien. Quand n’importe qui, n’importe quel valet, quel sot scolarisé plus ou moins analphabète et fonctionnel a droit de cité dans les journaux, la désorientation du peuple couve. Comme dit le Christ « nul aveugle ne peut conduire d’autres aveugle »!
Emmanuelle Gilles n’est qu’une propagandiste affectée, une agente tarée de la grande canaille pleine des racailles de l’impérialisme. L’on appréhende pourquoi elle procède en arriviste, telle une poissarde agressive sur le web, au nom de ses patrons étrangers dont elle est le vil instrument! D’ailleurs, être instrument des prédateurs de son propre pays, est sa seule dimension existentielle! Nous sommes en présence d’un vide, d’un abîme unidimensionnel qui tente de paraître, c’est pourquoi E. Gilles est sans empathie pour son propre pays quand il faut servir ses maîtres. Bourreau et flatteuse, elle est essuie-pied des forces colonialistes et fouettarde de son propre pays. Son arrogance voilée est un masque de son complexe d’esclave des colonialistes.
De fait, les flagorneurs et les ignares serviles sont sont toujours pseudo-arrogants, c’est leur façon de se soulager de leur propre salissure. C’est pourquoi aussi, aliénée dans son néant, Emmanuelle doit assouvir sans cesse son délire de grandeur par la flatterie des puissants, où elle se révèle à elle-même désespérément moins que rien, rien que larbin zélé de ses maîtres! Toujours du côté des plus forts son délire loufoque d’être grande dame « gran fanm » tient de la pulsion pathologique une pathologie qui mine en elle tout possible d’humanité. L’on comprend que chez ce type de réifiés des tenants de l’impérialisme tombent toujours plus bas que l’animal, se comportant en véritables choses animées de leurs maîtres.
Ne pouvant s’élever à la dignité de personne humaine par des valeurs intrinsèques authentiques, notre apologiste de Clinton s’efforce de paraître : paraître intégrée dans la société des « grands » et des « supérieurs », celle des Clinton plutôt que des haïtiens! C’est pourquoi également, elle a toujours défendu l’Onu dans l’affaire du choléra plutôt que les victimes haïtiennes, en bon paillasson des dirigeants onusiens. C’est qu’il faille à sa misère mentale, sa vacuité existentielle, constamment et bruyamment montrer son « appartenance », même comme larbin, au monde des Clinton.
Avec une telle excentrique prenant la parole dans les médias pour dire la négation de soi face à l’autre pris pour maître, le racisme antinoir et antihaïtien a de beaux jours devant lui. Mais le drame qui devient public, c’est qu’Emmanuelle Gilles ne garde pas son arrivisme, sa mégalomanie méprisable, son esclavage mental dans l’intimité, elle l’étale dangereusement dans l’espace public par ses tentatives de manipulations médiatiques en faveur des contempteurs internationaux d’Haïti. C’est contre la dangerosité de son exhibitionnisme de la servitude impérialiste laudatrice des pires forces hégémoniques étrangères qui vampirisent Haïti, que s’inscrit notre intervention. Car il faut démasquer sans ambiguïté et avec notre plus grande fermeté la posture pernicieuse d’une ennemie inavouée du pays.
Quand la reptation est aussi vile, aussi crapuleusement éhontée et la platitude aussi sale et abyssale de la part d’une négresse servile des colons contre son propre pays, nous n’avons pas le droit de garder le silence. Il faut conspuer l’imposture ignominieuse de l’individu-chose, s’érigeant suppôt de l’impérialisme et des colons! Il faut cibler la scélératesse lorsque la scélératesse ose insulter notre intelligence et mentir à tout un peuple.
Si en général, je refuse d’évoquer les sortes d’éructations malodorantes que certains agents avérés de l’impérialisme se permettent dans l’espace public médiatique par manière d’accomplissement mesquin de leur macabre tâche, certaines fois, quand dans sa sottise alliée à la plus basse arrogance un monstre manipulateur, une propagandiste telle Emmanuelle, se mêle de faire la leçon, de mimer une pseudo-orientation de l’opinion publique pas assez acquise, à son goût, aux colons qu’elle sert, nous rompons momentanément le silence pour manifester notre dédain, dire notre dégoût et notre désaveu par rapport aux vendus achetés de l’impérialisme, qui s’exhalent par leur flux méphitique dans la presse.
Réagir, prendre la parole pour dénoncer les agents du colonialisme contemporain porté par certaines Ong et, en l’occurrence, expédier aux cloaques de l’apatridie une affairiste du néocolonialisme s’érigeant moralisatrice, orientatrice de l’opinion publique, tel est le but final de ce billet. Nous refusons d’être complice des agents d’une idéologie monstrueuse qui, par mensonges et propagandes, transforme les pires ennemis des peuples en bienfaiteurs de l’humanité!
Ici il faut, en terminant, dire aux haïtiens qu’ils n’ont rien à attendre de Clinton ou de Trump, et qu’ils ne sortiront de leur situation qu’en comptant sur eux-mêmes, en se donnant de vrais leaders honnêtes et compétents non domestiques des impérialistes, capables de redéfinir l’ordre politico-social et économique à refaire totalement dans le dialogue interhaïtien, loin du populisme et du fascisme, dans la solidarité des vrais amis d’Haïti tels Cuba, le Venezuela et d’autres, sans rien attendre des colons racistes qui ont toujours détruit le pays par les politiques désastreuses qu’ils lui ont imposées.
CAMILLE LOTY MALEBRANCHE
Autre article web ayant rapport avec le sujet :
http://www.miamiherald.com/


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