Défier le Coronavirus : Pour un projet Haïtiano-Cubain salvateur!

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Un millier de médecins et infirmiers Cubains et Haïtiens, des bateaux de croisières, hôtels, villas et véhicules équipés de respirateurs artificiels, sur-blouses, masques et équipements médicaux à mobiliser en faveur des sinistrés du Covid-19 pour sauver des vies.

Un leadership averti et une vision éclairée peuvent transformer rapidement ce projet virtuel en un projet réel. Attelons-nous à sauver des vies !

Vendredi 27 mars 2020 ((rezonodwes.com))– Un pays administré par des leaders de science et de conscience, le Cuba montre le chemin du bien-être collectif aux nations occidentales. La vie n’a pas de prix, et le Cuba l’a bien compris. Les descendants du héros national José Julián Martí ont construit une société inclusive où la santé et l’éducation sont placées au premier plan. Un taux de scolarisation de 99.6% (Unesco), une espérance de vie de 79 ans, un taux de mortalité infantile très bas de 4,6 pour 1 000 (4.6 ‰) en 2012, soit le plus faible du continent américain même en comparaison avec le Canada (4,8‰) et les Etats-Unis (6,05‰). Le Cuba est un géant de la planète en référence aux domaines clés qui assurent la protection du cadeau divin le plus précieux, la vie.

Actuellement, 31 000 médecins cubains sont mobilisés dans 69 pays en voie de développement. Depuis 1959, ces professionnels caribéens de la santé ont apporté des soins loyaux et efficaces à 85 millions de personnes et ont sauvé plus d’un demi-million de vies. Ils ont été déterminants dans l’éradication de l’Ebola en Afrique et la chute de la recrudescence du choléra en Haïti.

Aujourd’hui encore, dans ce contexte funeste et de risque élevé de contamination du Coronavirus, des centaines de médecins et infirmiers Cubains se déploient en Italie, à la Jamaïque, au Venezuela, au Nicaragua, au Suriname et à la Grenade pour accomplir dans la sincérité et l’éthique le serment sacré de l’immortel Hippocrate de Cos.

En voici le serment sacré du professionnel médical 

“Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité. Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.

Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.
J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.

Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés. J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.
Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque.” (Texte reproduit in extenso ; source : Conseil national de l’Ordre des médecins de la France).

Les descendants de Fidel Castro, toujours fidèles à l’auguste serment d’Hippocrate

Dans ce désespoir, un petit poussin, un modeste, un humble qui n’est pas du Nord, pourtant un véritable ténor du secteur médical, apporte du renfort et du réconfort aux nations abattues. Il en ressort des rapports journalistiques et d’investigations officiels que le bateau de croisières MS Baemar – dont l’accostage a été refusé à tous les ports de la Caraïbe car contaminé de passagers Covid-19 positifs – a été accueilli dans l’hospitalité par les dignes descendants du grand visionnaire Fidel Castro. Timorés par l’accueil généreux sous tapis roulant offert par le Cuba, les 1063 croisiéristes avaient retrouvé le rire, le sourire, le désir et le plaisir qui procurent du sens à l’existence. A l’instar du rôle vital d’un transistor pour le courant électrique, le Cuba se dresse comme un véritable espoir et une pièce maîtresse pour faire rejaillir la luminescence et la fluorescence dans ce décor de remord, d’invalidité, de déliquescence et de dégénérescence.   

Si des médecins cubains traversent des océans au secours des nations avec lesquelles ils ne partagent pas nécessairement des histoires glorieuses ; à plus forte raison, ils vont toujours par devoir et par amour ouvrir leurs bras pour encadrer et épauler des sœurs et des frères nécessiteux.

Le Coronavirus a déjà frappé à nos portes; il a trouvé barrière libre. Nous sommes très vulnérables devant la rigueur de cette pestiférée. Haïti, profitons-en ! Concrétisons des projets de sauvetages collectifs; établissons et consolidons des contacts plus fraternels avec le Cuba !

Le projet de prise en charge et de sauvetage collectif, tenants et aboutissants.

Dans ce contexte mondial d’accalmie, asthénie, neurasthénie, hyposthénie et psychasthénie, les machines et les patrimoines générateurs de millions et milliards de dollars peuvent servir à de nobles missions salutaires pour exempter le passage de vie à trépas à des milliers de vies humaines.

Des centaines de bateaux de croisières sont en veilleuse dans la Caraïbe et partout sur la planète. Leurs visions affairistes et mercantilistes de s’enrichir financièrement à travers l’impérialisme déchaîné, le capitalisme effréné et le tourisme somptueux et voluptueux peuvent se transformer aujourd’hui en de nobles missions dans un dynamisme de secourisme, de civisme, patriotisme, philanthropisme, altruisme et d’humanisme pour sauver des enfants, jeunes, adultes et vieillards victimes du sort pernicieux de la vermine.

Pour sauver des vies, aucun sacrifice n’est trop grand. Les multimillionnaires et multimilliardaires sont conviés à ouvrir leurs cœurs et canaliser leurs richesses à une œuvre de philanthropie qui marquera leur existence dans la décence, la révérence, l’indulgence et la conscience. Par une telle action divine visant à mettre leur opulence au profit des intérêts supérieurs de l’amour, la protection, l’entraide et la solidarité, ces personnalités pleines aux as auront embaumé la toile, les poumons et les esprits d’un parfum thérapeutique hypnotisant. Mettez vos bateaux de croisière, vos véhicules et vos richesses à la disposition des magnanimes missions médicales. Les minibus destinés à recevoir les passagers touristiques, transformez-les en des ambulances pour assurer le transport des infectés vers les espaces d’accueils réservés à cet effet. La postérité en sera reconnaissante.

Evidemment, en plus de la gratitude inestimable, les autorités gouvernementales devront évaluer plus tard vos inputs afin de vous rémunérer en contrepartie de votre support dans cette noble cause pour endiguer la pandémie du coronavirus. Ce sera également pour vous une opportunité de siéger au panthéon historique des âmes de bienfaisance de l’humanité.

Les propriétaires d’hôtels, de villas et de parcs d’automobiles sont invités à emboiter le pas. Un partenariat et des protocoles célères avec le gouvernement s’avère urgent pour transformer la plupart des ressources capitalistes en des armes sociales et médicales destinées au cours de la période de la turbulence à vaincre le Covid-19. Ceux qui auront contribué à éviter l’hécatombe au pays seront ainsi consacrés héros nationaux en contrepartie de leurs services loyaux et humanistes. La nation saura construire fièrement des statuts à leurs effigies. Par ailleurs, ceux révélés impliqués dans des crimes financiers pour construire villas et hôtels, mais disposés librement à mettre de tels biens mal acquis au service de cette cause supérieure, sauront bénéficier de circonstances atténuantes et éventuellement d’amnistie nationale.

En dégageant ces espaces et ces ressources importantes, la nation aura dès lors mis des préparatifs et des bases solides pour accueillir les matériels et équipements nécessaires des pays amis, les sincères,  pour prodiguer des soins aux malades du Covid-19. Des suivis seront effectués avec de nombreux pays dont le Cuba, la France, la Chine, le Canada et tous les pays partenaires pour pourvoir Haïti d’aspirateurs, de blouses, sur-blouses, gels hydro-alcooliques, lunettes de protection et thermomètres.

A ce stade de vulnérabilité, les projets «Ti zòtèy» de distribution de « bokits et vases » n’y peuvent absolument rien. Il faut des projets d’envergure pour faire face à cette pandémie qui coupe l’oxygène à des centaines de vies en un clin d’œil et qui a déjà mis à plat des systèmes de santé «compétitifs» en Europe. Le Covid-19 n’est pas une fatalité; mais cela demande des préparations, une large vision et un leadership avisé en vue d’en faire face avec science et conscience. L’Etat haïtien, à vos marques ; prêt, partez !

Les principaux acteurs et parties prenantes du projet

Sous l’auspice de l’Etat haïtien, le gouvernement cubain, l’association des médecins Haïtiens, les propriétaires d’hôtels, la société civile, les organisations internationales, l’université, l’élite économique, la classe politique, des artistes et des leaders religieux, devraient monter un comité de pilotage très dynamique, apolitique, motivé par le dépassement de soi et l’intérêt supérieur, pour cerner le projet et l’implémenter dans la célérité. Le timing actuel requiert une trêve pour mettre de côté les clivages, les intérêts mesquins et les ambitions politiques malsaines au profit du bonheur collectif des plus de onze millions d’âmes du pays.

Le philosophe de la Rome Antique Sénèque le Jeune disait : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas ; c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ».

A l’instar du tremblement de terre qui n’en était pas l’acte tragique en lui-même, mais plutôt la gestion et la gouvernance dont on a fait de l’administration du pays, le coronavirus en lui-même n’est pas non plus le véritable danger, mais plutôt notre capacité responsive à y faire face.

Gouverner c’est prévoir ; et pour prévoir, il faut savoir. En dressant des plans salvateurs avec des connaisseurs comme le Cuba et avec les moyens adéquats à mettre en œuvre par exemple dans l’implémentation de ce projet, le Covid-19 peut être vu comme une simple malaria ou une typhoïde qui n’inquiètent pas trop.

Ajoutés à l’expertise cubaine, ouvrons nos bras pour accueillir une partie du personnel médical haïtien exerçant à la diaspora désireux de servir la nation dans un esprit de patriotisme et de renvoi de l’ascenseur. Nous en disposons plein de médecins et d’infirmiers/infirmières au Canada, aux Etats-Unis et dans la Caraïbe. Par une approche de missions spéciales, défendons des places aux avions militaires pour assurer le transport de cette source additionnelle pour rendre service à l’humanité et au bercail.

Dans les quatre points cardinaux et les quatre points collatéraux, l’effroi abat les dirigeants et les populations. Une exception, un voisin, un frère, un des nôtres inspire confiance et assurance en accueillant et en organisant des missions médicales pour aller sauver des vies. Le Cuba continue d’épater le monde dans une idéologie d’entraide et d’approche humaniste qui privilégie la vie, la santé et le bonheur collectif. Nos révérences à cette nation de référence de la clémence et de l’indulgence.

Le temps est notre ennemi, ne lésinons pas. Engageons-nous vite à mettre les structures en œuvre pour traquer la pestiférée et l’expulser dans l’abîme.

Carly Dollin

carlydollin@gmail.com  

1 COMMENT

  1. Moun sott , se chwal malintespri ; kantite peyi serie kap fer recherche pou epidemie depi ti konkomb tap goumen ak berejenn , se kounie a CUBA kap mache kom ti sousou deyer la Russie te gen tan remede pou toutt maladie ke la Russie poko menmm genyen . Haitiens mes freres se lan fer nwa yap viv . La russie pa fer partie de 8 pays les plus developpes du monde . Se gas lap vann poul surviv menm jen ak peyi moyen Orient yo voire pou CUBA ki vle viv de tourisme menm jen ak DOMINIKANI , Ki kote li jwenn moyen pou laboratwa sofistike ak gro chercheurs independents lan yon kote ki pa gen presse libre e moyens limites . pou li ta devan Etazuni , la chine , l’angleterre , la france , l’italie , l’espagne , l’allemagne , etcetera . Se yon bann menteurs CUBAINS sa yo ye .Pa gen mirak konsa.

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