La mâle gouvernance, l’autre utilité du rapport de la Commission-Latortue
Se rapporter à la salle de séance pour débatte du rapport de la Commission-Latortue, des démarches qui pourraient se révéler vaines, se feront avec beaucoup plus d’ardeur qu’il s’agissait d’obtenir le quorum, pour statuer du sort de Jocelerme Privert. Consultations par-ci par-là, les noms des personnes intéressés, plus prononcées dans le dossier, ne dormiront pas d’un sommeil tranquille. Eu égard à leur réaction de vives protestations. On ne peut plus atermoyer, il faut se décider.
Et décider quand ? Tout marche au ralenti dans ce pays quand ce n’est pas des signes de négligence extrême. Pour statuer sur le rapport-Latortue, il faut d’abord agiter la question-Privert. Jour J+67. N’en déplaise à ces détracteurs qui ne le considèrent plus comme chef d’Etat, depuis le 14 juin 2016 dernier, l’Assemblée annuelle des Nations-Unies arrive et Haïti, au plus haut niveau, aura besoin d’une représentativité à la tribune officielle. D’une pierre, les parlementaires, les pensionnaires les mieux payés de la République, feront-ils deux coups ? Entériner le rapport de la Commission-Latortue et statuer sur le sort de Privert.
Selon le conseiller juridique du réseau Rezonodwes.com et Nouvelpam.com, M. Elco Saint-Amand, le rapport de la Commission-Latortue ne peut être modifié ni en partie ni en tout, soit, il est approuvé ou rejeté. Si toutefois, on parvient jusqu’à cette procédure viciée à la base. Venir avec des larmes de crocodile, à coups de notes de presse, pour vous désengager d’une responsabilité dont le fruit est aujourd’hui très amer, en ayant extirpé avec voracité tout le suc, pour des corrompus purs sucre manifestés, c’est là l’utilité du rapport de la Commission-Latortue. Il vous a freinés dans votre élan de revenir vous imposer, bafouer, mentir et repartir avec tout ce qui reste encore de sous dessus dessous.
cba