Les capois n’ont pas attendu un communiqué de lapin pour dire que le carnaval est annulé dimanche au Cap-Haitien
Dimanche 23 février 2020 ((rezonodwes.com))– Accompagnés de plusieurs dizaines de membres de la population, les policiers protestataires ont donné dimanche un ultimatum de 24 heures à l’ex-président Michel Joseph Martelly pour laisser la ville du Cap-Haïtien.
Les décibels de « Yo paka bare’m« , le titre incitatif de la merengue carnavalesque de Sweet Micky, ne résonnent plus dimanche soir dans les rues du Cap-Haitien, non plus durant les deux autres jours-gras. Martelly arrivé samedi sous forte escorte dans la deuxième ville du pays, n’a pas affiché le comportement d’un personnage ayant occupé la plus haute fonction du pays, en témoignent ses dévergondages habituels et ses propos grivois filmés par des cameramen-amateurs.
Les manifestants qui accompagnaient dimanche les policiers se réclamant partisans d’un syndicat, après avoir incendié le stand carnavalesque où des officiels PHTK allaient se tenir dimanche soir pour assister au défilé du char allégorique de Sweet Micky, leurs bienfaiteurs, se sont ensuite dirigés vers l’endroit où 3 chars étaient stationnés. Pour s’assurer qu’il n’y aura pas de carnaval 2020 au Cap-Haitien, comme ils l’avaient recommandé, ces 3 chars allégoriques ont été incendiés.
Depuis lors, Sweet Micky qui a déclaré « yo paka bare’m » pour signifier qu’il compte revenir au Palais National pour la perpétuation de la corruption et de l’impunité, est activement recherché par la population capoise le déclarant « non grata ».
Arrogance Martelly sans pareille; bien compter mal calculer. Lajan pep la nan main l; lap gaspiller l jan l vle. Men jou pou l rann kont ap rive kanmenm.
Ou sont les snipers?