Helen La Lime se plaint de l’absence d’accord sur la durée du mandat de Jovenel Moise, devant le Conseil de Sécurité de l’ON

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L’envoyée des Nations Unies en Haïti a déploré jeudi devant le Conseil de sécurité l’impasse politique dans laquelle demeure le pays depuis juillet 2018 et appelé les acteurs politiques à faire preuve de leadership pour sortir de la crise

Jeudi 20 février 2020 ((rezonodwes.com))– La cheffe du Bureau Intégré des Nations Unies en Haiti (BINUH), a déclaré devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies qu’Haiti est confronté depuis juillet à une crise multiforme qui ne pourrait etre surmontée que par la seule la « combinaison d’une forte volonté nationale et d’un ferme soutien international ».

Cette « impasse politique », selon la secrétaire général de l’ONU en Haïti, a « paralysé le fonctionnement des institutions haïtiennes, plombé l’économie du pays et alimenté une insécurité continue ».

L’ONU, l’Organisation des Etats américains (OEA) et le Saint-Siège ont organisé deux séries de négociations mi-décembre 2019 et fin janvier 2020.

Mais, l’absence d’accord sur la désignation par le Président Moïse d’un Premier ministre consensuel et la formation d’un nouveau gouvernement  , ainsi que sur la durée restante du mandat du Président Moise, « menace de prolonger inutilement une situation qui a déjà duré trop longtemps », a indiqué Mme La Lime.

Suivant la constitution haïtienne, le mandat du président Jovenel Moise devrait prendre fin en février 2021. Cependant, les conseillers de la Présidence et le Chef de l’État lui-même refusent d’en entendre parler.

De plus, des membres de l’opposition demandent à Jovenel Moise d’accepter de démissionner bien avant cette date afin de permettre à la classe politique et à la société civile de remettre le pays sur les rails.

2 COMMENTS

  1. Aucun de ces avadras ne peut trouver de solution a une crise qu’ils ont cree , vu leur ambition de venir s’enrichir « comme Aristide » sur la palabre creuse denuee de vraie competence.

  2. BANM POU M SOU, « des membres de l’opposition demandent à Jovenel Moise d’accepter de démissionner bien avant cette date afin de permettre à la classe politique et à la société civile de remettre le pays sur les rails. » Les membres de l’opposition doivent plutôt mettre le président Jovenel Moise dans l’obligation de démissionner et de s’emparer des mamelles, comme à l’accoutumée.
    Dans tous les pays du monde, on ne demande pas à un président de démissionner de façon aussi nan lib, sans une pression certaine. On a fait l’expérience avec le mal élu JB Aristide (29 février 2004) et l’incrédule Evo Morales (10 novembre 2019).

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