10 novembre 2025
L’autre nous en justice: Confusion/Perception! par Elco Saint-Amand
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L’autre nous en justice: Confusion/Perception! par Elco Saint-Amand

Autant dire que cela fait des années depuis que nous avons vu passer devant nous, le convoi des gens qui font de la politique une pratique d’école à la justice et au système judiciaire…
Pour illustrer nos propos dans ce spectacle de funérailles, la mort n’existe pas.
Inconfortablement assis sur le balcon d’un cimetière, nous nous dévisageons en cercueil et ce, en plein jour pour cacher l’intolérance des animaux qui, de leur vivant, perdent toute notion normative de liberté et du respect du droit
…où est passé l’honneur dans cette justice en deuil?




En regardant ce spectacle
inaudible… Un amusement qui n’offre de prestige que dans les poches de Baron, ce Maître aux multiples appellations qui n’a pas d’ombre du réel, mais il pourrit la vie des morts – cette société de galerie à l’impunité.
Nous plaidons! Mais nous sommes des prisonniers à la place des juges de carrefour, où tout devient politique au parloir funèbre. La danse des vivants, étant inventée par des morts au moment de leur mise en terre où le spectacle est une sorte de narcissisme inconscient.
Nous nous sommes vite perdus. Nous utilisons les codes de « libéra » et, nous nous amusons en latin avec des collègues qui ne parlent que le créole – nous en appelons à l’aide dans un cris d’amertume.
L’immunité des acteurs de la justice n’existe plus?
Les Magistrats peuvent-ils encore s’asseoir dans la cour des grands de ce pays?
– ils se sont exposés à la morgue en violateurs.




Nous nous blâmons en cravate. Nous détestons notre vivant avec une toge en boule d’allumettes au profit des nantis.
Dupe de rien, exposés au soleil de masse, ainsi, nous prédisons la fin par la fraîcheur des échos de nuits des hirondelles à la police de Saint Luc. En effet, le calvaire des ignorants du « droit de mourir » est permanent au corset incontournable d’un jugement à la maternelle où la mondanité de cette scène déchire les diplômes classiques – crève les cerveaux – élimine le seul os mouvant du crâne afin d’éviter le rire des zombies au contrat de lune de miel en absence de tout acte d’État Civil.

Nous craignons le mal. Nous pratiquons le mal. Nous pratiquons la justice, mais nous tolérons l’injustice.
Nous faisons des survivant dans la vie des autres… Nous ne saurions écrire nos bêtises en nouvelles journalières, sans la participation des personnages aux visages de  » bizango « . Le bourreau du siècle.
La politique est devenue justice. L’immortalité est devenue mortelle. Et, nous condamnons l’éternité du passé; car notre présent est éphémère.




Nous vivons notre mort en patience d’acte de naissance sans avoir pu rédiger aucun acte de décès.
La vie est belle avec le pouvoir de la misère des pauvres… Il est riche et il est Roi. Où se trouve le trône? – au tombeau des gens rebelles!
Nous sommes doués pour décrire les fantômes qui marchent aux yeux et au su des sourds et des aveugles d’une réalité qui caresse l’être humain dans sa dernière demeure.

Nous nous désolons. Nous nous voyons lutter en paradoxe.
Notre maison d’habitation devient enfin, la piste des zombies où tout se patiente en une autre justice….
Elco SA., av.

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