À l’occasion de l’élection d’un nouveau bureau du Sénat, des agents du Corps d’intervention et de Maintien d’Ordre ont monté la garde tôt mardi matin devant l’entrée du bâtiment. Une liste habilitant seulement 10 sénateurs à franchir les lieux a été dressée, selon Jean Marie Junior Salomon
Mardi 14 janvier 2020 ((rezonodwes.com))– Des images exposant des agents du CIMO sur leur garde devant l’entrée du bâtiment abritant le Sénat, sont devenues virales, ce mardi. Des séquences illustrent également un cordon sécuritaire établi par des forces de l’ordre pour dissuader des (ex?) parlementaires.
Seul le sénateur Jean Marie Junior Salomon, dans son obstination de participer à la mise en place du nouveau Bureau, a pu tromper la vigilance des policiers. Aidé par son collègue de l’Ouest, l’élu du Sud s’est fait transporter dans le coffre du véhicule de Pierre Paul Patrice Dumont, pour pouvoir fouler le sol interdit du Sénat, rapporte un journaliste d’un média de la capitale.
‘’À notre arrivée, quoi qu’ils aient dressé des barricades, nous avons pu déjouer leur plan. Le sénateur Salomon est un vaillant, il n’a peur de rien. Il est comme la fumée. La quantité de policiers mobilisés ne pourrait pas m’empêcher d’accéder dans l’enceinte’’, a lancé Jean Marie Junior Salomon.
Un spectacle indigne d’hommes d’État, qualifie l’élu du Sud. Jean Marie Junior Salomon qui, à la veille, s’était autoproclamé Président provisoire du Grand Corps, impute au Chef de l’État, Jovenel Moise la responsabilité de cet épisode abject.
Le secrétaire général du Sénat, Rony Gilot a confirmé le filtrage exécuté par des policiers. Le docteur Gilot a cependant nié son implication dans cet acte et a confié avoir dû lui-même montré patte blanche.
‘’Un véhicule de la PNH obstruait le passage. Alors j’ai été obligé de m’identifier comme cadre administratif du Sénat. L’agent en poste m’a d’abord interdit l’accès en me référant au commandant des opérations. Peu après, ils m’ont accordé l’accès’’, a révélé Gilot.
Hervé Noel
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