Evans Paul, contrairement à l opinion générale, félicite les sénateurs fuyards!

Evans Paul rompt avec le silence et prouve que ses étroites relations avec PHTK et alliés se portent en bonne santé.

L’acte de mercredi matin posé par les parlementaires haïtiens qui n’arrivèrent même pas à s’entendre sur un « ordre du jour » après des heures de débats et de discussions jugées stériles par la majeure partie des téléspectateurs, est appréciée autrement par Evans Paul.

Pour cet ancien Premier-ministre de facto, les parlementaires qui ont infirmé le quorum (mercredi dernier vers 03:00 am) se sont montrés à la hauteur de leurs tâches. Nonobstant la frustration de leurs mandants les considérant comme des fonctionnaires qui coûtent, pour ne rien faire, trop cher à la République.




Dans une note de presse publiée jeudi 30 juin, par ÈD, une récente coalition regroupant les anciens barons et supporters du régime PHTK-Tèt Kalé qui en 4 mois, a utilisé 75% du budget national annuel, M. Evans Paul et M. Ronald Luberice croient que les parlementaires se sont montrés à la hauteur de leurs responsabilités. D’après ces deux grands ténors de Entente Démocratique (ÈD), les « honorables ont évité d’associer le parlement aux manœuvres d’imposture politique », qui toujours selon eux, « visent à violer la constitution du pays pour rétablir au pouvoir, l’ancien président provisoire Jocelerme Privert ».

Il faut souligner que M. Evans Paul, devenu Premier-Ministre en janvier 2015, sans passer par le parlement, puis en violation flagrante de la Constitution, a traîné le pays dans des élections contestées par un décret-loi, une attribution unique du pouvoir législatif. Une commission de vérification (CIEVE) a révélé que les présidentielles étaient entachées d’énormes fraudes massives.




La séance en Assemblée nationale que le président de la Chambre des Députés considère être « en continuation » risque de le demeurer ainsi pour aussi longtemps, si l’on se réfère à la note de l’ancien patron du KID. KP demande « aux parlementaires patriotes », selon ces propres termes, de « ne pas céder au chantage des apprentis dictateurs qui cherchent à entraîner le parlement dans l’infamie, pour justifier son renvoi arbitraire ».

Contrairement aux citoyens et observateurs avisés qui voyaient le Parlement haïtien avec « tous ces mal-élus », une cinquantaine au total dans la ligne de mire du CEP, comme partie prenante du problème, Evans Paul, en fin analyste et réputé grand stratège, voit la situation sous d’autres angles. Pour l’ex-PM de facto, Jocelerme Privert, qui pour lui n’est plus le président d’Haïti depuis le 14 juin, « constitue l’élément principal du problème ».




M. Paul prône la formule pour un nouveau président provisoire de la République. Ainsi verra-t-on en 7 mois pour la stabilité politique et économique du pays, assis sur le fauteuil présidentiel 3 hommes. Et à quel fin ?

Rezonodwes / cba