Venezuela : Jovenel Moïse ferme les frontières d’Haïti à Maduro

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Haiti et 14 autres pays du TIAR ferment leurs frontières à Maduro et à ses proches

Mercredi 4 décembre 2019 ((rezonodwes.com))– Quinze pays du continent américain, réunis dans le cadre du TIAR (Traité Interaméricain d’Assistance Réciproque), ont convenu mardi 3 décembre à Bogotá d’interdire au président vénézuélien Nicolas Maduro et à plusieurs de ses alliés de traverser leurs frontières, dans le cadre d’efforts diplomatiques destinés à pousser le dirigeant chaviste à quitter le pouvoir.

Les représentants de ces pays ont adopté une liste avec les noms de 2 000 personnes liées au dirigeant vénézuélien qui sera interdit d’entrer dans les nations signataires Ils pourraient même être sanctionnés. Cela représente le début d’une série de mesures à prendre à court terme pour mettre fin au règne de Maduro.

La résolution – qui commencerait à s’étendre à une grande partie de l’Amérique latine aux restrictions déjà appliquées par les États-Unis, le Canada et l’Union européenne – a été adoptée à l’issue d’une réunion inaugurée par le président colombien Iván Duque, qui a mis en garde contre la menace à la sécurité régionale que représente le contrôle sur le trafic de drogue exercé par les structures de pouvoir au Venezuela.

Des délégations diplomatiques originaires des pays suivants: Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, El Salvador, États-Unis, Guatemala, Haïti, Honduras, Panama, Paraguay, Pérou, République dominicaine, Trinité-et-Tobago et le président par intérim du Venezuela, Juan Guaidó, ont participé aux discussions.

« Nous sommes confrontés à une structure de pouvoir destinée à enchâsser le trafic de drogue dans l’un des pays de l’hémisphère et, par conséquent, représente une menace pour tous les pays présents ici », a déclaré Duque en accusant Maduro de provoquer l’exode de quatre millions de Vénézuéliens dans toute la région.

Conclu en 1947 par les pays du continent américain (sauf le Canada), le TIAR  (ou Traité de Rio ou Pacte de Rio) prévoit plusieurs mesures pour la défense commune et le maintien de la paix et de la sécurité hémisphérique comme la rupture des relations diplomatiques et économiques, ainsi que l’utilisation de la force armée.

Le traité est dénoncé par le Nicaragua le 20 septembre 2012, par la Bolivie le 17 octobre 2012, par le Venezuela le 14 mai 2013, et l’Équateur le 19 février 2014.

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