La présidente par intérim de la Bolivie a promulgué dimanche une loi convoquant de nouvelles élections présidentielle et législatives auxquelles l’ex président Evo Morales ne pourra pas participer
Dimanche 24 novembre 2019 ((rezonodwes.com))– La présidente bolivienne par intérim Jeanine Anez a décrété dimanche la loi convoquant de nouvelles élections présidentielles et législatives sans la participation de l’ex-président Evo Morales, des scrutins censés pacifier le pays sud-américain où des violences ont fait 32 morts en un mois.
Le propre parti d’Evo Morales, le MAS (Mouvement vers le socialisme), qui dispose de la majorité au Parlement, a voté en faveur du projet de loi, mettant ainsi en évidence ses divisions concernant l’ancien président.
Le texte, approuvé samedi par les sénateurs et députés, annule la présidentielle du 20 octobre qu’Evo Morales affirmait avoir remportée, déclenchant la colère de l’opposition qui criait à la « fraude ».
Morales est parti en exil après quasiment 14 années à la tête du pays andin. Lui et ses partisans estiment qu’il a été victime d’un « coup d’État ».
Par ailleurs, le gouvernement provisoire a ouvert un « dialogue » afin de tenter de pacifier la Bolivie, où 32 personnes ont trouvé la mort dans des violences depuis la présidentielle du 20 octobre.