Haiti au lendemain du 14 juin 2016, les opinions des officiels s`entrechoquent et le Palais National place son mot. Entre-temps, Privert était à ses bureaux mercredi…
Seule l’application de l’article 7 dudit Accord du 5 Février 2016 peut statuer sur le sort du président Jocelerme Privert, a déclaré mercredi le porte-parole adjoint de la présidence d’Haiti.
Il a ajouté qu’en vertu de cet article, il revient uniquement à l’Assemblée Nationale de se prononcer sur la suite de l’orientation politique du pays devant déboucher sur des élections.
Pour aller ou non au-delà des 120 jours confiés à Privert, pour aboutir à la conclusion du processus électoral, c’est à l’Assemblée des Sénateurs et Députés de trancher.
D’autre part, le médecin-Sénateur Carl Murat Cantave, un des élus de KID au Parlement, ne veut plus entendre parler d’une Assemblée pour débattre ce sujet vital, à savoir une prolongation de mandat ou le renvoi du président Privert.
Le Sénateur qui attendait le moment propice pour « violer Privert » est monté au créneau pour redonner le pouvoir au PHTK par le biais de l’actuel Premier-ministre Enex Jean-Charles. Notons que M. Cantave fut Secrétaire d’Etat à la Santé sous l’administration Martelly-Lamothe. A l’arrivée de Evans Paul à la Primature, Dr. Cantave n’était pas reconduit au cabinet.
Jean-Baptiste Bien-Aimé, un collègue de M. Cantave qui a opiné dans l’autre sens, voit sans aucune autre forme de procès en Jocelerme Privert, l’actuel président de la République, jusqu’à ce que le Parlement réuni en Assemblée Nationale se prononce sur l’article 7 de l’Accord mort-né du 5 février 2016.
D’après l’ancien membre du « Groupe des Six » qui dénonçait les dérives de l’administration Martelly-Lamothe, un nombre confortable de Sénateurs et Députés sont prêts pour une prolongation ou d’une révision de l’Accord du 5 février.
Rezonodwes / cba

