Les dirigeants du Ministère de l`Agriculture et des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR) avec en tête le Ministre Guito Laurore ont accueilli la semaine dernière des acteurs œuvrant dans la filière Café dont l’Institut National du Café Haïtien.
Le Caféier qu’on appelle l’arbre à dollars est présent sur le sol d’Haiti depuis 1725. A ime certaine époque, le Café Haïtien était considéré comme étalon pouvant permettre de mesurer la qualité d’autres cafés sur le marché international.
Pendant la période coloniale en 1789 le pic de la production coloniale se situant entre 75 a 90,millions de livres soit 35 à 40,000 TM.
Dans les années 1860, Haiti était encore dans le peloton de tête derrière des producteurs mondiaux de Café, venant en 4ème position derrière le Brésil, le Java (Indonésie) et le Ceylan.
Depuis quelques temps, on fait le triste constat que la filière est en train de s`effondrer avec pour causes la faiblesse dans la gouvernance, la dégradation accrue de l’environnement dans les principales aires de production, la vieillesse, les maladies et les ravageurs du caféier donnant lieu à de sérieuses baisses de rendement, soit 200 kg/ha au lieu de 600.
Le plan de relance proposé par l’INCAH et validé par le MARNDR repose sur 4 axes prioritaires : la Gouvernance, la Recherche et formation, la Production, les Infrastructures et Marché.
Une stratégie soigneusement étudiée sera mise en oeuvre et comprend la Concertation entre les différentes parties prenantes, l`Implication des universités pour la recherche et la formation, l`Implication et accompagnement des acteurs de là filière notamment les producteurs, les Systèmes d’alerte précoce pour prévention des maladies et ravageurs et la Formalisation des relations commerciales nationales et internationales.
Selon le directeur général du MARNDR, l`ing-agr Arnoux Séverin, environ 40 millions de dollars seront mobilisés pour permettre une création de richesses pour 200.000 familles, sans compter la rénovation de près de 60,000 hectares de vergers et aussi la conservation de nos écosystèmes de montagne, donc protection de nos bassins versants.
