Révoltes populaires : au-delà du scientifique ! par Daly Valet

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Samedi 26 octobre 2019 ((rezonodwes.com))– Les peuples sont en rébellion partout. On appelle ça la loi des séries. Une loi souvent invoquée pour rendre compte de la répétition des phénomènes et des événements.

Hegel disait que tous les grands événements et personnages historiques se répètent toujours deux fois. Karl Marx s’est approprié cette vision hégélienne de l’histoire. Marx a cependant ajouté du sien: si l’histoire se répète, la première fois c’est comme tragédie, la seconde fois comme farce.

Tragédie ou farce, la loi des répétitions successives ou concomitantes intrigue. Les peuples sont divers mais l’univers est un. L’histoire universelle foisonne de ces exemples d’événements qui surviennent ou se répètent partout au même moment, avec les mêmes caractéristiques et les mêmes finalités.

Ne parle-t-on pas souvent de vagues ? Les révoltes estudiantines à travers la planète au début des années 60. Les mouvements révolutionnaires. Les révoltes anti-néolibérales dans les années 80. L’intermède tranquille avec les dictatures dans les années 70. L’effondrement des dictatures en Europe, dans les Amériques et en Afrique durant les années 90. La pause sereine de la décennie 2000.

Puis, à partir de 2010, boom ! Les éruptions volcaniques actuelles. Le Printemps arabe a ouvert le bal : Tunisie, Égypte, Libye, Syrie, Guinée, Yémen, Ukraine, Paris, Haïti, Irak, Hong-Kong, Brésil, Liban, Chili, Bolivie, Venezuela, Nicaragua, Équateur, etc…

Du Printemps arabe à l’Automne des Peuples, les mêmes aspirations populaires partout : la fin du règne des élites corrompues, profiteuses, cyniques et l’avènement d’une ère de justice et de prospérité pour tous.

L’explication ne peut être que métaphysique quand l’approche cartésienne ne convainc pas. La science s’essaierait à dire que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets et que ce n’est que pure coïncidence si les effets passagers ou durables de causes profondes se signalent, avec simultanéité, dans des espaces géographiques distincts et distants l’un de l’autre.

Des espaces souvent sans correspondance culturelle ni connexion économique. Mais, et si cette coïncidence parfaite n’était pas que pure coïncidence ?

Et si, dans leur apparente diversité, les peuples comme l’Univers n’étaient qu’UN ? Comme s’il y avait une main invisible qui organisait les choses unilatéralement de sa haute demeure, prenait le contrôle, pendant un temps, du psyché des peuples collectivement. Tous des possédés de la pleine lune malgré eux.

Il semble qu’au-delà de notre libre arbitre un Arbitre Suprême soit ultimement l’arbitre omnipotent de l’ordre des choses.

Si tout pouvoir vient vraiment de Dieu, alors un certain Dieu fait, de temps à autre, des peuples ses guerriers pour lancer l’assaut simultanément, dans des points éloignés du globe, contre ceux qui disent gouverner, dominer et régner sur Terrre en son nom et en leur nom ( les peuples).

Au-delà des maîtres du monde, trônerait ainsi un Maître des mondes.

Daly Valet
26 octobre 2019

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