Que devraient bien penser les dominicains des haitiens ayant accepté d’être dirigés par un président soupçonné de corruption et de détournement de fonds publics ? Un rappel de Listin Diario : » Haïti est l’un des pays les plus pauvres des Amériques. Sur une population d’environ 11 millions d’habitants, 3/5 vivent sous le seuil de pauvreté, avec moins de deux dollars par jour ». « De qui Jovenel Moise est-il le président? » lit-on dans le journal.
La presse dominicaine suit de près l’évolution de la situation intenable prévalant actuellement en Haïti, un pays sans budget de fonctionnement réel depuis 2018, avec un parlement bientôt caduque, un gouvernement de facto (depuis le 30 avril 2019) qui continue les séances de chaise musicale dans une administration en bancale…
S’il est un fait certain, quoique toutes les propagandes criminalisant les adeptes d’un nouveau système anti-corruption sans Jovenel Moise, celui-ci est désormais internationalement reconnu comme le chef d’Etat le plus avili et humilié dans son propre pays et l’un des plus corrompus de l’Amérique et qu’aucune mission intéressée de l’OEA et ou autre ne viendra éliminer les souillures causées par des stratagèmes utilisés pour détourner des fonds de Petro Caribe, selon le rapport de la Cour des Comptes.
Santo Domingo, mercredi 23 octobre 2019 ((rezonodwes.com))–Des milliers de catholiques haïtiens ont manifesté mardi dans la capitale du pays, Port-au-Prince, pour demander la démission du président Jovenel Moise, qui fait face à des allégations de corruption lors d’une vague de protestations populaires.
Réunis devant l’une des principales églises de la ville, ils ont dénoncé Moise comme corrompu et incompétent, lisons-nous dans les colonnes de Listin Diario.
Haïti est plongé il y a un an dans une crise politique et sociale, avec des manifestations anti-gouvernementales réclamant le départ du président.
« Jovenel, prends une sage décision et démissionne. De qui êtes-vous le Président ? Il n’y a rien dans ce pays. Il n’y a pas de nourriture, il n’y a pas d’hôpitaux, il n’y a pas d’écoles« , a déclaré la manifestante Fausta Maisonneuve, qui tenait un chapelet à la main.
Les catholiques qui ont manifesté mardi étaient principalement des jeunes qui priaient fort pendant la marche, a fait remarquer le plus grand quotidien de la capitale dominicaine.
« Nous voyons que le président ne peut pas diriger le pays« , a déclaré Osma Joseph, une étudiante en éducation. « Il est incompétent. Il doit démissionner car la situation sociale a atteint un stade critique et déplorable« , a-t-il ajouté.
