Pour les opposants au régime Tèt Kalé, semblerait-il que la nuit dernière, le président Jovenel Moise a peut-être parlé, mais n’a rien dit. La mobilisation continue.
Mercredi 25 septembre 2019 ((rezonodwes.com))– A la veille de l’appel à de nouvelles manifestations pour exiger le départ du président Jovenel Moïse, indexé dans la dilapidation de fonds de Petro Caribe, les agences de sécurité de la République dominicaine maintiennent le renforcement de la surveillance des frontières.
Les soldats dominicains qui, non seulement, ont monté la garde aux points frontaliers, mais également ont intensifié les patrouilles au niveau des stations à essence de la zone frontalière pour « éviter toute contrebande de ce produit vers Haïti« , toujours plongé dans une crise de carburant.
Par ailleurs, dans le chapitre des réactions enregistrées tôt mercredi après l’adresse à la nation du président Jovenel Moise, l’opposition continue de marcher sur la corde raide et n’entend nullement intégrer un gouvernement avec Jovenel Moise, dénonce-t-elle, comme un corrupteur corrompu et un obstacle visuel au bon déroulement du procès Petro Caribe.
Toutefois, l’autre son de cloche très favorable à l’intervention du président, finalement sorti de son long mutisme, vient de plusieurs citoyens proches du pouvoir et alliés saisissant l’occasion pour féliciter Jovenel Moise pour ce rameau d’olivier tendu à l’opposition.
Entre-temps, la gourde continue sa chute vertigineuse et la cherté de la vie devient intenable dans les ménages haitiens ne voyant aucune lueur au bout du tunnel avec ce marasme économique.