Transparency Intl.(IT) – Corruption : Haïti ignoré dans le rapport 2019 pour ses limites dépassées ; la RD devient le 2è pays le plus corrompu de l’Amérique latine

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Haïti est hors-concours !

Le Baromètre mondial de la corruption (Global Corruption Barometer [GCB]) traitant des dossiers de l’Amérique latine et les Caraïbes révèle que plus de la moitié des citoyens de 18 pays d’Amérique latine et des Caraïbes, excluant Haïti qui ne remplit pas en 2019 les conditions d’évaluation, pensent que la corruption s’aggrave dans leur pays et que les gouvernements ne font pas assez pour la combattre. La République dominicaine est le deuxième pays le plus corrompu d’Amérique latine, avec le Venezuela en premier lieu et le Pérou en troisième.

La corruption est une préoccupation majeure pour les citoyens ordinaires. 85% des personnes interrogées par Transparency International, pensent que la corruption du gouvernement est «un gros problème». En Haïti, le mariage Exécutif-Législatif est un cancer qui ronge la matrice du pays…

Lundi 23 septembre 2019 ((rezonodwes.com))–Il suffit tout simplement de faire un petit retour en arrière, pas trop loin, arrêtons-nous tout justement à la date du vote de mise en accusation du président Jovenel Moise par la Chambre des députés. L’acte posé par ces parlementaires dépasse tout entendement. Le plafond de la corruption est brisé en Haïti. Transparency International n’a pu trouver en 2019 aucun autre moyen d’évaluer l’indice de perception de corruption en Haïti.

Nous avons dépassé les limites et lundi matin encore, le Sénat, avec Carl Murat Cantave, a voulu donner une forte démonstration de son savoir-faire dans ce domaine. Tout par la corruption, avec la corruption et pour la corruption. Et le pays s’enlise dans une misère abjecte changeant presque tout le monde de place. En 2019, Haïti serait synonyme de corruption.

Selon les résultats d’une étude de l’ONG Transparency International (IT), publiés lundi à Berlin, plus de la moitié des citoyens d’Amérique latine et des Caraïbes estiment que la corruption augmente et que leur gouvernement n’en fait pas assez pour la combattre, en particulier au Venezuela, en République dominicaine et au Pérou. Haïti n’a pas été évalué en 2019 car tout laisse à désirer dans ce pays où la corruption est la règle principale de gouvernance.

L’édition régionale du Baromètre mondial de la corruption, après une enquête menée auprès de plus de 17 000 personnes dans 18 pays, excluant Haïti, indique que 53% des personnes interrogées estiment que la situation s’est aggravée au cours des douze derniers mois, un taux légèrement inférieur à 62% des personnes interrogées en 2017.

L’étude révèle également que 20% ont dû verser un pot-de-vin pour avoir accès à un service public de base, de l’eau et de l’électricité à la santé et à l’éducation. Une pratique courante en Haïti où il est difficile de quantifier de manière exacte. Les pays les plus touchés, selon le rapport de IT, sont le Venezuela (où 50% déclarent avoir payé), le Mexique (34%) et le Pérou (30%). Le Costa Rica, avec seulement 7%, figure à l’autre bout du classement.

Les mauvaises pratiques sont également étroitement liées aux élections, comme le montre cette enquête démontrant que 65% pensent que leurs représentants sont influencés par des « intérêts privés » et 25% disent avoir reçu de l’argent en échange du vote (minutes Digicel ; 1000 Goud en Haïti).

Le baromètre indique également que trois interviewés sur quatre estiment que dénoncer la corruption entraînera des «représailles», cependant, 77% sont convaincus que quiconque peut «faire la différence» dans la lutte contre ces mauvaises pratiques.

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