Ratification Fritz Michel : des sénateurs conditionnent leur vote à une prolongation de leur mandat

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Dans le monde du provisoire sans fin, le CEP de Berlanger en est bien l’exemple concret, la petite cerise sur le gâteau de la bonne gouvernance du pays pour que quelqu’un continue d’être appelé « le garant de la bonne marche des institutions« , il en manque que la nomination de sénateurs a.i, à venir éventuellement en janvier prochain...

Le maintien en poste de 10 sénateurs dont leur mandant arrive à terme au deuxième lundi du mois de Janvier 2020, est la condition sine qua non pour voter l’énoncé de politique générale de Fritz William Michel. La menace controversée brandie par l’élu du PHTK  Wilot Joseph à l’endroit de l’Exécutif s’oppose à l’article 95 de la Constitution, selon certains de ses détracteurs.

Vendredi 6 septembre 2019 ((rezonodwes.com))– Le brouillant sénateur du Plateau central élu sous la bannière du PHTK, fidèle à ses sorties maladroites dans la presse, n’a pas loupé l’occasion pour se faire remarquer.

Son intervention comparable à une séquence théâtrale a provoqué l’étonnement.

‘’L’article 95 de la Constitution amendée est claire. Les sénateurs détiennent un mandant de 6 ans. Le cycle électoral étant non respecté, il va falloir trouver un consensus. Il y va de l’Exécutif de trouver la meilleure formule pour éviter le vide et ce sera une condition non négociable de voter l’énoncé de politique de Fritz William Michel’’, avertit Wilot Joseph.

Démarche abracadabrante, appel au pied ?

Au deuxième lundi de Janvier 2020, un tiers du Sénat devra partir, reconnaît le Père conscrit. Cependant sa position, nuancée surfée sur une menace de vote et du respect constitutionnel parait troublant. Wilot Joseph semble avoir dit tout et son contraire.

‘’S’ils pensent pouvoir partir, ce n’est pas encore clair. Légalement ils ne doivent pas partir. Etant donné qu’il va y avoir un vide, le Sénat sera dysfonctionnel,  le Président doit prendre une décision’’. Il ne s’agit pas de se débarrasser des parlementaires irritants’’, a poursuivi Wilot Joseph.

À l’analyse de l’intervention du deuxième secrétaire du Sénat, des avisés pensent que le parlementaire est en mission commandée. La séance devant statuer sur l’énoncé de la politique générale de Fritz William Michel ouvre la voie à des chantages venant des parlementaires, selon plus d’un.

Le sénateur Joseph faisant d’office porte-parole de ses pairs dont la fin de mandat est proche, entend-il pousser l’Exécutif devant le fait accompli dans cet Haïti où tout impossible peut devenir possible ? Sauf travailler énergiquement pour nous sortir du sous-développement.

Hervé Noël
vevenoel@gmail.com

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