Le Petrochallenge a une ambassadrice authentique dans la diaspora : Sarah Poisson!

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Mouvement de fierté, de courage, de demande de justices et de réparations pour assurer l’éducation et la formation des jeunes et des enfants, garantir la sécurité, la paix, la stabilité, la santé, le loisir, la transparence, des conditions de vies décentes et la création de richesse, tapis rouge a été déroulé à New-York pour le PetroChallenge, à travers la geste historique de Sarah Poisson.

Jeudi 5 septembre 2019 ((rezonodwes.com))– De cet illustre acte mémorable, honorable et de valeur inestimable, la nation haïtienne, la courageuse diaspora de New-York, de Floride, Boston, Montréal, Paris, Santiago, Santo Domingo, São Paulo et de tous les coins géographiques où respirent des âmes haïtiennes, doivent honneur et mérite à Sarah Poisson. Cette femme a inscrit son nom en caractère gras dans la galerie des figures emblématiques du courage, de la justice, de la confiance et de l’assurance pour dire NON à l’indécence et à l’imposture.

Les étudiants, les professionnels, les propriétaires de terrain, les commerçants, les familles, les femmes et les hommes qui ont été rançonnés, malmenés, bastonnés, brutalisés, voire endeuillés par le bandit Roro Nelson et consort, dont les noms sont claironnés dans de multiples actes de banditisme, de crimes, de vols et de malversation, peuvent en dire long. En solo, l’élégante Sarah Poisson a tenu ferme pour remporter une victoire indicible  face au champion et co-équipiers du champion de la bêtise qu’elle a embarrassés, détrônés, déstabilisés et humiliés par sa sainte colère et ses vives revendications exprimées avec classe et véhémence « KOTE KOB PETROCARIBE A ? ».

Très peu d’Haïtiens, très peu d’humains, très peu d’hommes, très peu de femmes auraient eu cette détermination et cette énergie indéfectible pour se dresser devant des criminels et des bandits chevronnés et expérimentés qui s’apprêtaient à être oscarisés par des admirateurs indignes qui ont l’agenda de blanchir l’image, le prestige macabre et la réputation souillée de ces personnalités honteuses qui défilent et qui sont constamment décorés dans les concours de l’indécence, de l’arrogance et de la cupidité effrénée.

Le glas a sonné pour lancer un mouvement Petrochallenge organisé et harmonisé

Comme tous les illustres mouvements de révolution, le Petrochallenge a connu des évènements précurseurs dont le plus remarquable est celui de 6-7 juillet qui a vu toutes les artères de la Capitale bloquer par des jeunes, des hommes et des femmes énergiques. Véhicules calcinés, hôtels menacés d’incendie, magasins pillées, les pertes économiques résultant de la colère populaire ont été monstres.

Des changements drastiques allaient être portés dans les têtes officielles et dans des pratiques d’exécutions de projets hors-normes inscrits dans le cahier de charge du programme présidentiel mal fagoté du nom de « Caravane Changement ». Révocations spectaculaires, discours Petrocaribéens sinusoïdaux, comportements présidentiels instables sont parmi les répercussions de cette première sortie Petrochallenge avant la lettre.

Des semaines après cette révolte du 7 juillet, réunissant dans la rue, avec spontanéité, les fanatiques du Brésil et de l’Argentine, suite à la défaite du géant étoilé du football mondial, des actions synchronisées s’enchaînaient via les réseaux sociaux pour accoucher le fameux projet « Petrochallenge ». Les discussions, les rencontres en ligne, les réflexions et les débats s’amplifiaient ; les pancartes, les cartons, les graffitis tinctoriaux, sollicitant certaines têtes suspectes dans la dilapidation des fonds de la coopération Bolivarienne,  salissaient les écrans des téléphones et des ordinateurs.

Le 17 octobre, puis le 18 novembre, ce mouvement de rassemblement de centaines de milliers de frustrés, victimes et oubliés dans les projets sociaux, est passé du virtuel au réel. Sur le macadam, on savourait d’immenses foules sur le « Carwash » de Nazon/Aéroport,  au Champs de Mars, à Lalue, à Pelerin, à Pétion-Ville, puis dans le Sud, dans le Nord.

La Diaspora, particulièrement la communauté des Haïtiens de Montréal en a prêté main forte à ce complot élitiste, en brandissant devant les barrières des institutions diplomatiques, des pancartes exprimant le même cri « Kote Kob Petrocaribe a ? ». Le Petrochallenge, orphelin ou fils de plusieurs pères, a vite grandi au point de toucher à une maturité précoce ; mais, il était fragile car souffrant de leadership. N’était cette absence de leadership, et sa précocité non maîtrisée, on aurait déjà assisté au coup de grâce en Février dernier « mode pays lock » qui a fermé les portes de toutes les institutions pendant plus d’une semaine.

Le mouvement Petrochallenge a certes produit des résultats gigantesques ; mais il nécessite un cadre plus consistant pour forcer la main aux institutions de vigie du pays, pour aboutir aux doléances légitimement exprimées. Pour mieux structurer et renforcer le Petrochallenge, il y a nécessité d’identifier des âmes intègres et engagées au terroir et à la disaspora pour en assurer le leadership. Certainement, des personnalités se sont déjà distinguées dans ce mouvement tant en Haïti qu’à l’étranger. Mais, récemment, cette semaine, une ambassadrice digne, de la diaspora New-Yorkaise s’est révélée. Elle porte en elle les chromosomes des femmes révolutionnaires ; elle partage, avec une lumière étincelante, les visions du PetroChallenge ; elle est très prometteuse. 

Madame Sarah a les habilités et les qualifications requises, semble-t-il innées, pour porter haut et fort le flambeau des revendications du Petrochallenge pour le faire rayonner de mille feux au sein de la diaspora et au bercail. Par sa dextérité et ses immenses capacités à défier et vaincre l’indécence, l’imposture et la cupidité, Sarah Poisson peut jouer le rôle d‘une ambassadrice sélecte du Petrochallenge et de toute institution œuvrant dans le développement, l’éducation, la santé et la justice sociale.

De la sainte colère de Sarah Poisson, la diaspora peut tisser des partenariats et assurer une relève avisée en empruntant des sentiers florissants pour dresser des mouvements d’idées et d’actions harmonisées dans des marches, des assises, des conférences, des débats, des colloques, tels que proposés par le Dr. Jean Price Mars dans « La Vocation de l’élite ».

Par sa bravoure, Sarah Poisson a détourné à l’avantage d’Haïti une vitrine qui devait être consacrée à la bêtise. Autant en profiter pour rendre hommage à cette femme et pour rallumer la lampe du Petrochallenge tant en Haïti qu’à l’étranger.

Carly Dollin
carlydollin@gmail.com

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