Note de presse de la Ligue des Juristes Haïtiens
Mercredi 14 août 2019 ((rezonodwes.com))– La Ligue des Juristes Haïtiens pour la Promotion et la Défense des Droits Humains LJHPDDH) observe avec consternation la dégradation des conditions de vie des masses populaires haïtiennes.
Depuis la fin du régime dictatorial des Duvalier, les élites haïtiennes ont choisi de plonger le pays dans les profondeurs de la corruption, de la violence et de la pauvreté au mépris de la constitution en vigueur. Ils devraient mettre en œuvre les éléments clefs de la politique constructive afin de faire d’Haïti un Etat démocratique, un Etat de droit et un Etat où il fait bon vivre.
L’article 59 de la constitution confère la souveraineté du pays à trois pouvoirs : l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Les représentants de ces pouvoirs utilisent leurs influences pour faire de la malversation. Aucun signal de bonne gouvernance ne provient de ces pouvoirs. Pas un jour, sans l’implication d’un haut fonctionnaire de l’Etat, dans le scandale.
L’arrivée du président Jovenel Moïse au pouvoir, le 7 février 2017, fragilise d’avantage la situation des masses défavorisées. L’équipe Tèt kale #2 n’arrive pas à trouver la formule pour concilier le soleil, la terre, l’eau et les hommes. Comme par le passé, la situation catastrophique du pays est profitable seulement à la bourgeoisie, aux gens des trois pouvoirs de l’Etat et à l’opposition.
En raison de ce constat, La Ligue des Juristes Haïtiens pour la Promotion et la Défense des Droits Humains LJHPDDH), demande à la jeunesse du pays d’ouvrir leurs yeux et de commencer à demander des comptes aux dirigeants. Disons non à la ganstérisation du pays par la bourgeoisie et les politiciens.
Cap-Haïtien, le 14 août 2019
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