Les opinions divergent sur la formation de la Commission Électorale d’Evaluation, à moins d’une semaine de l’installation officielle des Commissaires dont l’autorité morale n’est jusqu’à présent remise en cause par aucun des camps antagonistes. Même quand des membres de l’ancien parti au pouvoir font tout pour déformer son appellation.
En début de semaine, le candidat donné en tête par le CEP de M. Opont, des mieux placés des présidentielles contestées du 25 octobre 2015, M. Jovenel Moïse s’est ouvertement positionné contre l’utilité d’une telle commission. Selon lui, l’accord tripartite du 5 février 2016, n’avait en aucun cas prévu la constitution d’une telle entité qui fait retarder l’établissement d’un calendrier au plus vite pour le second tour.
Ce même son de cloche est également venu chez le représentant des européens qui désapprouve, à l’instar de son homologue américain, le dernier grand acte souverain posé par le président provisoire. M. Privert affirma récemment vouloir restaurer la confiance des électeurs dans le processus électoral.
D’autre part, la candidate de Fanmi Lavalas, Dr. Maryse Narcisse qui nie toujours son classement en 4eme position dans la course, a déclaré « importante l’utilité de la commission d’évaluation électorale pour redonner confiance à la population. Elle fut rejointe dans ses approches par Maitre Gervais Charles arguant que ce CEP est celui de la dernière chance pour inaugurer l’ère de bonnes élections en Haiti.
cba
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