Haïti et Venezuela vont de pair car rien ne va presque plus dans ces deux pays, où des décisions de gouvernement sont arbitraires et ne sont assorties d’aucun processus démocratique et du respect de la Constitution et des lois établies, en général. L’exemple est bien clair pour Haïti dans le cas de Jean Michel Lapin, encore logé à la Primature, alors que son mandat de 30 jours a expiré depuis le 21 avril dernier. Mais c’est Haïti… !
Considérés comme les plus corrompus de la région, la crise du Venezuela et d’Haïti était au centre des discussions du sommet de Caricom qui s’est achevé vendredi à Gros Islet, Saint-Lucia.
Le Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, a déclaré qu’une délégation du plus haut niveau de Caricom se rendra en Haïti pour constater de visu la situation à laquelle ce pays des Caraïbes est confronté, où l’opposition tente de renverser le président Jovenel Moise, pour « une présumée gestion irrégulière des fonds Petrocaribe«
Samedi 6 juillet 2019 ((rezonodwes.com))– Les crises qui traversent le Venezuela et Haïti ont été les axes de la 40ème réunion ordinaire de la Conférence des chefs de gouvernement de la Communauté des Caraïbes (Caricom) qui s’est achevée vendredi sur l’île de Santa Lucia.
Dans un communiqué publié à l’issu de cette rencontre, les chefs d’Etat et de Gouvernement de la Caricom ont convenu qu’une délégation comprenant le président en exercice de la Caricom et premier-ministre de Saint Lucia, les premiers ministres des Bahamas et de la Jamaïque et le secrétaire général de Caricom se rendrait en Haïti.
Cette mission dont la date d’arrivée en Haïti n’est pas encore programmée, aura pour tache essentielle de revenir « informer la Communauté sur la situation dans ce pays« .
En ce qui concerne le Venezuela, le secrétaire général du Caricom, Irwin LaRocque, a déclaré que l’organisation maintient une position commune en faveur de la non-ingérence, tout en encourageant le dialogue et rejetant la politisation de l’aide. Il a appelé à la poursuite d’un règlement pacifique, de la reconnaissance de l’état de droit et du respect de la constitution de ce pays.
Par ailleurs, sur un autre point, le Premier ministre du territoire de Saint-Vincent-et-les Grenadines, Ralph Gonsalves, a déclaré qu’ « il ne soutiendra pas la réélection de Luis Almagro au poste de secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA) ».
Gonsalves a justifié sa position d’enlever tout soutien à Almagro, car à son avis, il serait à la base de « la division en divers points qui affectent le continent et plus particulièrement la crise du Venezuela« .