L’haïtienne Myrlande Pierre prête serment comme vice-présidente de la Commission des Droits de la Personne au Québec

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Sociologue, Spécialiste des questions liées à l’immigration, la diversité ethnoculturelle – analyse de politiques publiques, discrimination systémique en emploi, Myrlande Pierre est la Nouvelle vice-présidente et nouvelle membre à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse

Montréal, jeudi 11 juillet 2019 ((rezonodwes.com))-– L’haitiano-canadienne Myrlande Pierre, désignée vice-présidente de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a été assermentée le 25 juin dernier par le président de l’Assemblée nationale, François Paradis.

Mme Pierre sera responsable du mandat confié à la Commission par la Charte et la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans les organismes publics, a précisé la CDPDJ.

Elle est une experte reconnue à l’échelle nationale et internationale dans le domaine de l’immigration et de l’intégration socioéconomique ainsi que sur les questions de discrimination systémique et du racisme. Les enjeux touchant les femmes des minorités ethnoculturelles et racisées constituent la pierre angulaire de ses travaux.

Titulaire d’une maîtrise en sociologie de l’UQAM et candidate au doctorat en sociologie à l’Université de Genève, elle a occupé divers postes d’analyste, de conseillère stratégique en politiques publiques et de gestion dans l’administration publique fédérale au cours de sa carrière. Depuis mars 2018, elle était présidente de la Table sur la diversité, l’inclusion et la lutte contre les discriminations de la Ville de Montréal.

Elle a également été co-responsable du Comité, État gouvernance et justice du Groupe de réflexion et d’actions pour une Haïti nouvelle (GRAHN) (2012-2019). Les questions de justice sociale et d’égalité des chances sont au cœur de ses préoccupations.

Selon Philippe-André Tessier, président de la Commission, Myrlande Pierre vient « enrichir le bassin d’expertise de la Commission au sujet d’enjeux cruciaux, tels que le racisme et la discrimination systémique ».

Notons que la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse assure le respect et la promotion des principes énoncés dans la Charte des droits et libertés de la personne du Québec.

Elle assure aussi la protection de l’intérêt de l’enfant, ainsi que le respect et la promotion des droits qui lui sont reconnus par la Loi sur la protection de la jeunesse. Elle veille également à l’application de la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans des organismes publics.


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