Des migrants haïtiens et africains qui ont essayé, pour la troisième fois en un mois, de s’échapper de l’enfer de l’annexe du centre migratoire de Siglo XXI, de la ville de Tapachula, ont été contraints de rebrousser chemin. Ils auraient été retenus par des agents de la Garde nationale, de l’Institut national de la migration (Inami) et de la Police fédérale mexicaines qui les auraient sévèrement agressés.
« Larmes aux yeux, une femme haïtienne raconte l’enfer qu’elle vit depuis 10 jours au centre de réfugiés Siglo XXI au Mexique » EFE
Mercredi 26 juin 2019 ((rezonodwes.com))–Une centaine de migrants africains et haïtiens appréhendés au Mexique, passage obligé, selon eux, pour atteindre El Dorado par le Sud, indignés du mauvais état de leur détention (qui ne dit pas son nom), se sont déchaînés mardi pour exiger des soins médicaux, de la nourriture et une rationalisation des procédures d’immigration.
Dans un clip-vidéo acheminé aux médias, une femme haïtienne qui s’est approchée de la porte d’entrée et, allongée sur le sol, a attiré l’attention des journalistes alors qu’elle implorait l’aide, à la fois, pour elle et son fils de manière dramatique et sous forme de besoin urgent. Elle a en outre critiqué les responsables du centre de réfugiés Siglo XXI de mauvaises gestions et de mauvais agissements à leur égard.
La requête formulée par les haïtiens et les africains, a rapporté l’agence de presse espagnole (EFE), est leur vif souhait de partir de l’enfer de Siglo XXI, spécifiant qu’ils sont très mal nourris et qu’ils ne reçoivent aucune attention médicale. Ils ont également précisé que les premières victimes sont les femmes et leurs minueurs.
Ils en ont profité pour dénoncer tout le retard accumulé dans le processus de rédaction de leurs documents d’immigration, afin de continuer leur aventure jusqu’à atteindre la frontière mexico-américaine.
