Des parlementaires proches de l’ancien président Michel Martelly,non favorables à l`accession à la primature de Fritz Jean, commencent à se manifester et expriment leur opposition.
Un des représentants du groupe minoritaire au sénat, Youri Latortue, a estimé « anormal que le prochain chef de gouvernement soit issu, selon lui, de la même famille politique que le président provisoire ». Le sénateur de l’Artibonite, dont l’élection fait l’objet de contestations en raison du mode de comptage exclusif dont il a bénéficié, réclame ce qu’il appelle un certain équilibre à la tête de l’exécutif.
Le président de la chambre basse qui a été consulté par Jocelerme Privert autour du choix du chef du gouvernement rappelle que la nomination du premier ministre relève des prérogatives du chef de l’Etat, tout en reconnaissant aux blocs parlementaire le droit d’utiliser leurs prérogatives constitutionnelles. Cholzer Chancy souligne par contre que les deux branches du Parlement, au regard de la Constitution en vigueur, auraient dû constituer chacune une Commission spéciale pour statuer sur l’éligibilité du nouveau Premier Ministre et c’est seulement après cette étape, que sa nomination aurait dû se faire.
Le Premier Ministre a besoin d’une majorité de 2/3 pour voir son exposé de politique générale ratifié et doit obligatoirement courtiser le groupe majoritaire dans la chambre des députés qui compte près d`une cinquantaine de députés, alors que les leaders de ce groupe se sont montrés hostiles à sa candidature. C`est le même cas de figure au Sénat où il doit avoir 16 voix sur les 23 pères conscrits, tandis qu`un groupe d`environ 11 sénateurs se sont prononcés contre sa ratification.En cas de rejet, dans l’une des deux chambres, le premier ministre a la possibilité de reprendre les consultations et de porter des corrections jugées utiles à son document de politique générale pour retourner devant le parlement, en vertu de l’article 137 de la constitution.sources AHP et Haiti Libre
Le président de la chambre basse qui a été consulté par Jocelerme Privert autour du choix du chef du gouvernement rappelle que la nomination du premier ministre relève des prérogatives du chef de l’Etat, tout en reconnaissant aux blocs parlementaire le droit d’utiliser leurs prérogatives constitutionnelles. Cholzer Chancy souligne par contre que les deux branches du Parlement, au regard de la Constitution en vigueur, auraient dû constituer chacune une Commission spéciale pour statuer sur l’éligibilité du nouveau Premier Ministre et c’est seulement après cette étape, que sa nomination aurait dû se faire.
Le Premier Ministre a besoin d’une majorité de 2/3 pour voir son exposé de politique générale ratifié et doit obligatoirement courtiser le groupe majoritaire dans la chambre des députés qui compte près d`une cinquantaine de députés, alors que les leaders de ce groupe se sont montrés hostiles à sa candidature. C`est le même cas de figure au Sénat où il doit avoir 16 voix sur les 23 pères conscrits, tandis qu`un groupe d`environ 11 sénateurs se sont prononcés contre sa ratification.En cas de rejet, dans l’une des deux chambres, le premier ministre a la possibilité de reprendre les consultations et de porter des corrections jugées utiles à son document de politique générale pour retourner devant le parlement, en vertu de l’article 137 de la constitution.sources AHP et Haiti Libre
